18242ème jour

Bruxelles Paris

Après une réunion de travail à Bruxelles, je rentre à Paris pour une deuxième réunion avec mon client snob qui le soir, m’invite à dîner. Je lui propose Karl et Erick, qui est proche de chez moi et de chez lui. Nous parlons bien sûr beaucoup musique et comme il fanfaronne de nouveau sur des dates de concerts, je le prends au mot et lui propose de parier. Je gagne bien sûr facilement la bouteille de Ruinart, objet du pari.
Le soir je prends la décision totalement déraisonnable d’acheter un billet aller-retour Dortmund Katowice, afin de passer le week-end du 13 décembre avec Voytek, un garçon de Cracovie aux très beaux yeux bleus, avec lequel je discute depuis quelques semaines et qui sera malheureusement à Paris lorsque je séjournerai à New York.

18241ème jour

Le Concert

Vu le film Le Concert que j’aimerais tant aimer. Hélas, à l’histoire invraisemblable, s’ajoutent des personnages tellement stéréotypés qu’ils en deviennent pathétiques. Des musiciens qui n'ont pas joué ensemble depuis quinze ans sont capables, sans répétition de jouer une œuvre correctement, après bien sûr un début à la Hoffnung. Le film se termine par une version raccourcie du Concerto pour violon de Tchaikowski qui ne déplairait pas à André Rieu.

18240ème jour

Retrouvailles avec Eric Artz

Il y a longtemps que je n’avais pas eu le plaisir d’entendre Eric Artz, depuis sans doute ce récital à l’Institut Hongrois. Sans savoir vraiment de quoi il s’agissait, je me suis rendu à l’auditorium du Musée d’Orsay avec E. et S. pour ce qu’il s’est avéré de fait un concours assez étrange où participaient des musiciens jouant de tous types d’instruments. La salle était quasiment vide et absolument glaciale. J’ai cru que le fait de ne pas applaudir était une règle du concours, mais j’ai compris ensuite que les rares spectateurs n’applaudissaient que leur poulain et je regrette donc beaucoup de ne pas avoir salué de toutes mes forces la magnifique performance d’Eric dans l’une des rhapsodies hongroises de Liszt. Comme à l’habitude j’ai été séduit par le chant exceptionnel de son jeu et par sa capacité à faire intervenir des contrastes de toute beauté.
Après le concours, j’ai invité E. a déjeuner au Bistro de Paris à l’occasion de son anniversaire.

18239ème jour

Bonbons et chocolats

Je devais aller chercher mon iPhone chez UPS ce soir, mais je suis bloqué au bureau jusque vers neuf heures. On a tous un peu faim, alors je vais chercher une boîte de chocolats suisses dans mon bureau et j’en offre à tous les participants de la réunion, et même un à la femme de ménage un peu étonnée qui passait par là.

18238ème jour

Heathrow Paris

Le train de Paddington à Heathrow. J’achète un tee shirt chez Paul Smith et le grand sac marqué G. que je ramène à Paris me rend triste.

18237ème jour

Alex from Vigo Street

Dans l’après midi, je reprends la route de Londres et je dépose ma voiture chez Hertz à Heathrow après (décidément) une première tentative aussi infructueuse que stupide chez Avis. Je prends le Heathrow Express jusqu’au centre. J’avais choisi un hôtel à deux pas de Paddington car je prends le premier vol pour Paris le lendemain. Mais à peine arrivé à l’hôtel, on m’explique qu'il est complet et qu’ils me déplacent vers un autre hôtel de Kensington. Je suis très énervé mais ayant déjà payé, je ne peux qu’accepter.
Un peu plus tard, je retrouve Alex devant la station de Gloucester Road. Il est à moitié autrichien, moitié polonais a un très beau sourire qui l’a sans doute aidé à pouvoir devenir vendeur à la boutique Abercrombie de Londres. Mon changement d’hôtel nous permet de nous y rendre à pied. Aussitôt arrivés je lui caresse son entre-jambes et je le suce jusqu’à ce qu’il jouisse alors que nous partageons tous les deux mon flacon de Jungle Juice. Il s’en va aussitôt après, prétextant un dîner.

18236ème jour

Paris Luton

Départ à Londres par le vol d’Easy-jet. Arrivés à Lutton je me rends chez Avis mais la fille du guichet ne retrouve pas ma réservation. Je m’en étonne mais découvre aussitôt que mon agence a cette fois-ci réservé chez Hertz. Je feins de m’offusquer qu’ils ne puissent me fournir un véhicule de leurs concurrents. Longue route jusque dans les Costwolds, sous la pluie, avant une réunion de travail au Hilton autour de nombreuses bières et Shandies.

18235ème jour

Contradictions

Toujours la tentation d’appeler G. ou de lui envoyer des messages. J’y résiste de mon mieux.
Par instants, j’arrive à me convaincre qu’il ne pourrait jamais parvenir à me rendre heureux. Parfois, je suis sûr que son absence me prive à jamais du bonheur.

18234ème jour

Twilight

Vu avec deux de mes filles la deuxième partie de Twilight, assez médiocre, même comparée à la première. Scénario inconsistant et autant le clan des vampires était crédible, autant celui des loups-garous est absolument ridicule. Petit instant de bonheur lorsque Robert Pattison apparaît pour la première fois et que tout ce que la salle compte d’adolescentes pousse un soupir de contentement.

18233ème jour

M-1

Envoyé ce mail :
Bonjour à tous.
Comme vous me faites l’amitié de votre présence, je vous donne rendez-vous au sommet de l’Empire State Building le 21 décembre à 14 heures.
Les activités de l’après-midi et de la soirée vous seront communiquées sur place.
Chacun aura le temps de repasser à l’hôtel avant le dîner pour lequel je vous proposer un dress code « black tie less ».
Pour ceux se trouvent à New York un peu avant, je vous signale que j’arrive à New York (…) le 19 au soir assez tard et que nous logerons à l’hôtel W. sur la Septième Avenue.
Je me réjouis de vous revoir.
V.


Ce qui serait amusant c’est que des lecteurs s’y ajoutent au rendez-vous par surprise. En fait non, ça n’aurait rien d’amusant en fait...

18232ème jour

Contrôle

Après le travail, je vais chez le dentiste pour un entretien qui devrait être au moins annuel et qui ne l’est pas. Evidemment le détartrage est sévère et un peu douloureux. On reparle de mes dents de sagesse, et j’ai la sagesse de ne pas y toucher.

18231ème jour

Dijon

J’ai rendez vous avec mes clients de la veille gare de Lyon pour prendre le train pour Dijon. Ils sont un peu en retard, mais le train aussi. On prend un petit déjeuner au buffet, puis comme le train est maintenant annoncé avec une heure de retard, nous montons prendre un déjeuner léger au train Bleu. Alors que j’opte pour un tartare, ils font l’erreur de prendre un steak frites. Cinquante cinq minutes après l’heure prévue du départ, je paye et leur fais signe de partir. Le quai est évidemment le plus élevé de ceux numérotés en chiffres, à l’autre bout de la gare. J’arrive le premier devant le train alors que les portes vont se fermer. Je demande à deux employés de la SNCF de patienter une minute, alors que mes clients arrivent au bout du quai mais avec un plaisir un peu sadique, ils refusent, arguant que le train a déjà une heure de retard. Nous prenons le train suivant.
Le soir à Dijon, je rappelle apple pour demander un cinquième changement de matériel, puis avec deux de mes clients qui ne sont restés que pour cela, nous faisons un merveilleux dîner au Pré aux Clercs qui est vraiment la meilleure table de Dijon.

18230ème jour

Une promenade dans Paris

J’emmène des clients anglais et américains pour une longue marche dans Paris. Alors que nous sortons du parking, je croise un commercial de mon ancien job à qui j’avais permis de faire une année commerciale formidable en vendant un très gros projet sur son territoire, ce qui lui avait valu le surnom de Patator au sein de sa Division. Quelques minutes plus tard, juste pour me confirmer que Paris est un petit village, je croise Julien alors que je suis toujours avec mes clients. Nous traversons la Cour carrée du Louvre. Peu après, l’un de mes clients anglais, qui connaît pourtant bien Paris s’étonne que le Pont neuf ne comporte pas neuf arches. Comme la discussion est en anglais, cela me prend un peu de temps pour comprendre sa confusion entre Nine et New.
Nous traversons les petites rues du Sixième arrondissement, je leur montre le hall de L’Hôtel, rue des beaux Arts, comme je l’avais fait avec G. il y a quatre mois, et nous allons boire des Lillet aux Deux magots pour la somme anthologique de cent-vingt euros.

18229ème jour

Ras la pomme V

Journée passée dans l’enfer du salon de Villepinte auquel je me rends maintenant chaque année depuis sept ans. Le soir, je récupère mon nouvel iPhone chez UPS, le quatrième de remplacement, et le cinquième depuis le mois d’août. A peine réinstallé, je constate que la fonction wifi ne marche pas.

18228ème jour

Humour?

Journée passée avec des clients dans un château de la banlieue parisienne. Je dîne avec mon client très snob et nous découvrons notre passion commune pour la musique.
A la fin du dîner, la fille de la communication nous remet la photo de groupe en nous demandant un stupide et incongru Vous êtes ensemble ? Je me mords les joues pour ne pas rigoler. Mon interlocuteur trouve le propos beaucoup moins drôle.

18227ème jour

Micmacs

Vu le nouveau film de Jean-Pierre Jeunet au titre idiot. Le contenu n’est guère mieux, mélange de bons sentiments et d’originalité un peu convenue.
Je vais me consoler avec une plateau d’huîtres chez Garnier. Puis je remplis mon iPod de beaucoup de musique, activité que je prends de moins en moins le temps de faire.

18226ème jour

Un samedi pluvieux

Alors que j’échange Casablanca en DVD contre L’âge de glace en Bluray, le vendeur me dit complice : "Il y a des enfants qui vont être contents !". Je marche jusqu’à la passerelle des arts où j’ai rendez-vous avec S. Je l’invite à déjeuner au Fumoir. Alors que nous en sommes au dessert, la petite serveuse black (adorable) s’apprête à prendre la panière de pain mais S. s’en saisit en criant un Non !!!! sonore, mâtiné d'accent autrichien. Je suis très gêné. La serveuse reste calme et lui dit simplement : "Mais madame, vous pourriez le demander gentiment !
Je repasse voir Clément chez Tony & Guy qui s’étonne de me voir avec les cheveux aussi longs et qui va encore changer d’employeur.
En revenant de Bastille, je passe à deux pas de chez G. et je ne parviens à m’empêcher de lui envoyer un SMS dont je sais qu’il restera sans réponse.
Je rentre chez moi en vélib sous la pluie.

18225ème jour

Ras la pomme (IV)

En sortant du travail je passe chez UPS pour tenter de récupérer mon nouvel iPhone, mais comme à l’habitude, le livreur passera trois fois chez moi avant de le remettre au dépôt du boulevard Malesherbes. Je resterai donc jusqu’à mardi avec un téléphone qui s’éteint en permanence.

18224ème jour

Strasbourg

C’est la première fois que je me rends à Strasbourg par le TGV. C’est agréable et rapide. Je déjeune avec des collègues au Clou, une petite Winstub près de la cathédrale.
Au cours de la journée, mon iPhone s’éteint une vingtaine de fois, en général, pendant une conversation.

18223ème jour

Paris Vienne

Comme le jeudi précédent, je me lève très tôt pour attraper le vol Niki pour Vienne. Comme le jeudi précédent, je gare ma voiture sur le parking aérien de l’abominable terminal T3. Comme le jeudi précédent, le mec du contrôle des bagages me dit : "Je vois que Monsieur a l’habitude..." Comme le jeudi précédent mon téléphone s’arrête de fonctionner en arrivant à Vienne, ou plutôt il s’éteint en permanence.
Déjeuner d’un apfelstrudel dans l’atmosphère enfumée du Landtmann.
Après la réunion client, retour à l’aéroport où on mange quelques Weisse Wursten accompagnées d’un vin rouge autrichien.
Comme le jeudi précédent, j’ai les larmes aux yeux en passant le contrôle des bagages du vol de Paris.
Le soir je rappelle apple pour demander pour la quatrième fois le remplacement de mon iPhone.

18222ème jour

Point G.

Il y a plus de deux mois que nous ne nous sommes vus. Les jours passés sans lui sont plus nombreux que ceux passés avec lui. C’est si peu, deux mois. Je devrais me raisonner, tourner la page. Je n’y arrive pas. Je devrais me dire qu’il n’était pas pour moi, qu’il est trop jeune, trop beau et surtout trop compliqué. Je n’y parviens pas. Je devrais le détester pour mieux l’oublier. J'en suis incapable. J’aimerais mieux qu’il me dise les choses franchement, qu’il n’a aucune intention de me revoir. Mais par maladresse ou par méchanceté, il préfère me laisser ce doute qui m’empêche d’avancer.
Je pense à toi. Avec qui fumes-tu ta cigarette ? Avec qui fais tu l’amour ?

18221ème jour

Toi belge, moi français

Aller retour à Bruxelles, juste pour un déjeuner au restaurant privé du dernier étage d’une grande tour prétentieuse, siège d’une grande banque. La nourriture est plutôt bonne, le service un peu engoncé, la discussion très courtoise. Le client, flamand, parle un français très correct mais ne connaît que le Tu, et pas le Vous. Je préfère ne pas en profiter pour lui rendre son tutoiement.

18220ème jour

Rêves

Alors que je suis avec mes filles au Megastore des Champs Elysées je croise un couple au rayon classique. Lui dit à Elle : "Mon rêve c’est d’assister un jour à un match de basket." Son rêve me laisse rêveur. Est-ce juste une expression, ou bien en rêve-t-il vraiment ? Et s’il en a envie à ce point, pourquoi ne l’a-t-il déjà fait ?

18219ème jour

Résurrection

Mon ancienne valise avait beau être morte, j'avais eu du mal à m'en séparer et pour finir, j'en avais acheté une, un peu prétentieuse à Dubai. Et c'est celle-ci qui a perdu une roue à Istanbul il y a deux semaines. Aujourd'hui, je me suis hasardé à entrer dans la boutique Montblanc des Champs Elysées, pensant que l'on m'enverrait chez un réparateur plus ou moins agréé. J'ai été reçu par Alexandre qui m'a demandé le jour de l'achat de ma valise et si j'avais le carnet de garantie. Je réponds que non, il me montre à quoi ça ressemble et comme il me dit qu'il se trouve en général dans l'une des poches de la valise, je vérifie l'ensemble de leur contenu et déniche le petit carnet noir auquel je n'avais jamais fait attention.
Ma valise sera donc réparée gratuitement, en attendant ses nouvelles aventures.

18218ème jour

Ras la pomme III

Je me lève vers 6 heures à mon hôtel près du Konzerthaus, afin d'attraper le premier vol pour Paris. C est le gardien du nuit qui s'occupe de ma facture; il a l'air croate ou des balkans. Je paye sans vérifier et me rends compte aussitôt qu'Internet m'a été facturé en double, une fois pour le voucher wifi que j'ai acheté en arrivant et une autre fois pour l'utilisation par câble que j'ai en fait utilisée. J'explique, je tente de négocier mais rien n'y fait. Comprenant que la tête de mule croate n'entendra rien, je pars en lachant un "I dont talk to stupid people.
A l’aéroport alors que je passe la vérification des bagages à mains, je me souviens qu’à ce même endroit, G. m’avait envoyé un message me demandant si je boudais où si j’étais dans l’avion. Ce souvenir qui nous avait tant fait rire me fait aujourd’hui pleurer.
De retour à Paris,je récupère chez UPS mon nouvel iPhone, le quatrième en deux mois. Celui-ci semble avoir un haut parleur et un microphone qui fonctionnent, mais l'indicateur de charge de batterie a l'air totalement aléatoire...

18217ème jour

Retour au Musikverein

Cela devient presque une habitude de me rendre au Musikverein, de récupérer mon billet au petit bureau de la Bösendorferstraße, de déposer mon caban au vestiaire pour soixante quinze centimes, et de m'installer dans la sublime Goldensaal. Ce soir c'est de nouveau les Wiener Symphoniker qui sont là pour un concert de musique russe. Lise de la Salle et Fabio Luisi entrent en scène, mais alors que la pianiste s'assoit au Steinway, le chef repart aussitôt en coulisse à l'étonnement général. Il revient avec la partition et tout le monde sourit. Lise de la Salle est une pianiste surprenante et c'est avec une grande vigueur qu'elle a interprété ce soir le Deuxième Concerto de Rachmaninoff. Elle a démarré les premiers accords très lentement, avec une force contenue, avant que ne se déclenche toute la violence de cette oeuvre magique. En bis, Lise de la Salle joue la transcription de Busoni du Choral de Bach Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ. La salle enthousiaste acclame la jeune pianiste et on sent dans les regards de certains Philharmoniker qu'ils apprécient la noble profondeur de ce que l'on vient d'entendre.
Un verre de Sekt et un apfelstrudel plus tard, c'est la Cinquième Symphonie de Tchaikovsky, que, sauf erreur de ma part, je n'avais pas entendue au concert depuis une mémorable interprétation d'Herbert von Karajan au théâtre du Chatelet en... 1981.
Je rentre à mon hôtel dans la nuit avec en tête la terrible rengaine du dernier mouvement.

18216ème jour

Ras la pomme II

Hier et aujourd’hui il y a eu deux tentatives infructueuses de livraison de mon nouvel iPhone de remplacement. Je passe par hasard au bureau UPS du boulevard Malesherbes mais il ne s’y trouve toujours pas. Partant pour Vienne le lendemain, je devrai donc patienter encore deux jours.

18215ème jour

Prague

Après un nouveau lever à cinq heures, c’est un petit avion à hélices de la LOT qui nous emmène de Varsovie à Prague qui a revêtu des couleurs hivernales. Dans la brume, l’opéra et le Rudolfinum prennent une apparence fantomatique qui leur sied bien. A midi, j’emmène mes collègues à mon cher café Savoy pour un foie gras et un schnitzel accompagnés d’un vin de Moravie. Le soir retour sur Paris.

18214ème jour

Varsovie

Après un lever à cinq heures, je passe la journée à Varsovie. Le temps est magnifique mais glacial, proche des zéro degré. Je passe la journée avec un client français incroyablement snob qui au cours du dîner, nous donne une conférence sur les relations entre Chopin et George Sand où j’apprends amusé que Chopin serait mort à Saint Cloud et que Franz Liszt aurait été moine à la fin de sa vie. Je suis tenté de faire un pari avec lui mais je le laisse pérorer en me concentrant sur ma soupe à l’oignon, mon cerf aux airelles et sur le très bon Chateauneuf du Pape.

18213ème jour

Une mort et une résurrection

Il y a quelques semaines, j’ai reçu un email d’outre tombe :
Dear Vincent,
I hope this e mail finds you in good health and sprit. I was in Paris last week, everything was wonderful as always. I was wondering how you are etc?. Drop me a line if you can....
Best Regards,
Mehmet

Il m’avait été donné pour mort avec moult détails relatés ici. Au lieu de répondre à Mehmet et de vérifier qu’il est bien en vie, j’ai vérifié mes informations lors de mon dernier séjour à Istanbul et il s’avère que c’est un homonyme qui a été emporté avec ses enfants lors de la crue d’une rivière, l’an passé.
Dans le même ordre d’idées, aujourd’hui, au cours du déjeuner chez ma sœur, je demande à ma mère si elle a des nouvelles de son frère et elle m’annonce qu’il est mort au printemps dernier. Il s’ensuit cette discussion surréaliste :
- Ah bon ? Je n’en savais rien…
(c’est mon oncle quand même.) Mais comment l’as-tu su ?
- Comme tout le monde, par le journal.
- ...
- Il a été incinéré... Ca ma surpris à cause de ses convictions religieuses.
- Et tu as écrit ou fait quelque chose ?
- Non à quoi bon, cela fait trente ans qu’on ne s’est pas vus.

Le soir de retour à Paris, j’écoute quelques extraits du Götterdämmerung d’Aix en Provence dont je pense de plus en plus qu’il a été le concert le plus extraordinaire de ma vie. J’aimerais beaucoup renouveler l’expérience au prochain Festival de Pâques à Salzbourg.

18212ème jour

L'ombre de l'Ange

Le matin, nous nous levons à six heures pour attraper le premier train pour l’Auvergne.
Je suis tellement fatigué des deux courtes nuits précédentes que je passe une bonne partie de l’après midi à dormir. Le soir je termine le nouveau pavé de Carlos Ruiz Zafón, Le Jeu de l'Ange, qui serait un excellent livre s’il n’était pas un remake un peu inutile de L’ombre du vent.
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