19003ème jour

Paris Clermont-Ferrand

Cette année 2011 m’aura donc vu me rendre de Paris à Clermont Ferrand en passant par cet itinéraire biscornu :
Paris Clermont-Ferrand Paris Lisbonne Paris Nice Paris Berlin Amsterdam Paris Athènes Paris Lisbonne Madrid Londres Paris Berlin Paris Düsseldorf Paris Düsseldorf Nuremberg Bamberg Munich Paris Bruxelles Berlin Paris Istanbul Bucarest Prague Paris Marseille Paris Bruxelles Maastricht Paris Amsterdam Paris Milan Prague Paris Mexico Cuernavaca Acapulco Oaxaca Mexico Paris Athènes Paris Milan Berlin Paris Istanbul Paris Chicago Omaha New York Paris Madrid Paris Istanbul Paris Amsterdam Paris Zurich Paris Berlin Paris Amsterdam Paris Berlin Leipzig Berlin Dresde Berlin Paris Berlin Paris New York Phoenix Atlanta Paris Bruxelles Paris Clermont-Ferrand Paris Bruxelles Paris Aachen Hambourg Paris Amsterdam Paris Berlin Milan Paris Naples Rome Nice Aix-en-Provence Paris Bordeaux Dax Vittoria Salamanque Lisbonne Porto Leon Bordeaux Paris Francfort Nuremberg Bayreuth Francfort Paris Cologne Freiburg Zurich Neuchâtel Paris Zurich Paris Berlin Paris Rennes Saint Malo Rennes Paris Munich Paris Istanbul Milan Istanbul Paris Madrid Paris Istanbul Paris Dijon Paris Munich Salzbourg Munich Paris Istanbul Zurich Paris Istanbul Paris Zurich Katowice Varsovie Prague Berlin Paris Bruxelles Istanbul Vienne Paris Londres Amsterdam Istanbul Munich Paris Istanbul Amsterdam Paris Istanbul Paris Bruxelles Amsterdam Paris Munich Bamberg Munich Istanbul Paris Istanbul Paris Berlin Paris Madrid Paris Amsterdam Groningen Amsterdam Paris Istanbul Paris Clermont Ferrand
L’année s’achève par un dîner préparé par ma sœur et que je conclus par un sgroppino préparé bien sûr à la dernière minute et que, à l’imitation de mon ami Stefano du Do Farai, je jette de toute ma hauteur plus celle d’un fauteuil, dans un récipient posé sur le sol.
Tiens, à propos, je ne suis pas allé à Venise cette année. Cela faisait bien longtemps...

19002ème jour

Istanbul Paris Clermont-Ferrand

Le vol de 6h25 d’Istanbul que je déteste. Au contrôle des passeports de Paris, une foule épouvantable que je suis ravi de doubler grâce à mon enregistrement chez Parafe, une courte escale chez moi le temps de refaire ma valise dans laquelle je glisse ma petite horloge achetée à Utrecht il y a quinze ans et cassée lors de mon dernier déménagement, un sandwich avocat crevette chez Lina’s et le train de Paris-Bercy à Clermont-Ferrand.

19001ème jour

Istanbul

Journée qui ressemble à d’autres avec le métro depuis Osmanbey, le rendez vous matinal de Maslak, la journée et le déjeuner à Silivri (avec le fameux yoghurt de Silivri ferme et savoureux) et un retour en fin de journée à l’hôtel. Pas de dîner, mais deux jus de carotte en pensant à ma grand-mère, et une pièce à la télévision qui me fait rire : Chat et souris, une pièce absurde mais très drôle de Ray Cooney.

19000ème jour

000

Je retrouve mon ami Ali à 8h30 dans le petit café de Maslak, mais cette fois-ci, nous nous rendons sur la rive asiatique dans le très beau siège d’un groupe turc. Déjeuner à la cantine, pas loin du propriétaire du groupe.
Dîner dans un restaurant du bord du Bosphore avec un peu de calamar, un excellent levrek et une vue magnifique sur le premier pont, tout illuminé.
C’est une bonne façon de célébrer mon 19000ème jour.

18999ème jour

Marco I

Pour une fois chez le coiffeur à Paris avec Rita, la portugaise de chez Camille Albane toujours aussi sympa.
Dans l’après midi, Marco, un grindrien mexicain et blond (cherchez l’erreur) me pose un lapin.
Je fais une sieste de trente minutes et je pars à Roissy.
J’aurais pu dormir plus longtemps car le vol Air France a une heure de retard. C’est mon dernier déplacement de l’année.

18998ème jour

Jean-Christophe

Dans la matinée, je fais ma corvée annuelle de soixante carte de vœux et de leur petit mot spécifique. Je réserve aussi mon vol de février pour aller au Crépuscule des Dieux au MET et je l’espère, rencontrer Fabien. Par le plus grand des hasards, étant à Bruxelles la veille de mon départ pour les Etats-Unis, je constate que le vol Air France de New York depuis Bruxelles vaut cent euros de moins que depuis Roissy, alors qu’il s’agit du même vol, avec juste en plus un aller retour Bruxelles Roissy en Thalys. Je ne prendrai bien évidemment pas le dernier tronçon, ce qu’Air France n’aime pas vraiment...
Le soir, Jean-Christophe, un garçon de gros meow passe me voir. Il arrive avec une barbe de cinq jours, un gros bonnet de laine sur la tête et l’une de ces boucles d’oreilles étranges qui font un immense trou dans le lobe de l’oreille. On s’assoit silencieusement devant le feu en écoutant Shazz et en buvant du champagne. On s’embrasse très longtemps. Fort heureusement, sa barbe est douce, je le fais jouir avec ma bouche et il repart dans la nuit froide comme il était venu, son gros bonnet de laine grise sur la tête.

18997ème jour

Fabien et la guerre des mousses

Le matin, je retrouve sur Grindr Fabien, un garçon suisse de Zurich que j’avais capté alors que nous étions tous les deux à Amsterdam quatre jours plus tôt. Je découvre qu’en plus d’un travail dans une chaîne hôtelière, il est mannequin pour une agence de New York et qu’il y sera pour la Fashion week, peu après mon Götterdammerung au MET. Nous nous y donnons donc rendez vous.
Dans l’après-midi, j’emmène ma fille aînée à Roissy car elle part pour un mois de vadrouille en Asie avec des amis. Je la serre très fort dans mes bras comme à chaque séparation importante.
Le reste de ma journée est une opération fastidieuse. Dans les années 80 et au début des années 90, certains fabricants de CD mais en particulier les marques du groupe Universal, ont eu la mauvaise idée de placer dans les coffrets de deux CD une mousse protectrice. Or j’ai remarqué que celle-ci vieillit mal et sans doute avec la chaleur des étés, elle a tendance à se coller au CD et même à détruire le vernis du disque. J’ai donc passé plusieurs heures à retirer les abominables mousses et à nettoyer les CD attaqués. Mon Rigoletto de Giulini est mort des mousses et je devrai tester d’autres CD dans les mois qui viennent pour savoir si j’ai réagi à temps.

18996ème jour

Noël

Dîner de Noël avec mes filles. La table est submergée de bougies. Huîtres, champagne et langouste et les jolis gâteaux que j’ai achetés chez Pierre Hermé, dont le Ispahan, sorte de gros macaron à la rose et à la framboise dont le nom me fait rêver. Je leur offre les bagues que j’avais achetées à leur attention chez Corpus Christi. Nous voila tous bagués, comme une société secrète. Quant à elles, elles se sont cotisées pour m’offrir un joli tee-shirt gris de chez Marc Jacobs. Après le dîner, on regarde Lost Highway mais elles s’endorment sur cet autoroute perdue.

18995ème jour

La mélodie du bonheur

Ce soir j’ai retrouvé deux de mes filles pour aller ensemble voir The sound of music au Chatelet. La mélodie du bonheur est un peu leur film fétiche, elles l’ont vu au moins une centaine de fois étant petites et elles en connaissent toutes les chansons par cœur. C’était donc un grand plaisir pour elles comme pour moi que de découvrir la très belle mise en scène qu’en propose le Chatelet cette année encore. La troupe est vraiment remarquable, à part peut-être le capitaine, un peu fade et l’orchestre Pasdeloup fait briller la belle orchestration de Richard Rodgers de mille feux.

18994ème jour

Une Flûte aussi inattendue qu’enchanteresse

Je suis rentré d’Amsterdam par un vol KLM très calme. Dans l’après-midi, Paris Broadway me propose de me céder deux places pour la flûte enchantée du soir même et j’accepte avec joie et comme Alban Berg est de passage à Paris, je l’invite à m’y accompagner. Cette flûte inattendue est un véritable enchantement, tant par les décors beaux et amusants, respectueux de l’œuvre que par les chanteurs à commencer par le duo Pamina-Tamino interprété avec grâce et talent par Véronique Gens et Topi Lehtipuu que j’entendais pour la première fois et dont je suis tombé un peu amoureux. Il est grand, il est beau, il chante magnifiquement et il est un acteur crédible, ce qui est assez rare à l’opéra. Il a été découvert par Jean-Claude Malgoire il y a quelques années et j’ai lu dans l’une de ses interviews qu’il compare le métier de chanteur d’opéra au fait de conduire plusieurs bicyclettes à la fois, tant il faut se concentrer en même temps sur le jeu d’acteur et bien évidemment sur le chant. J’ai tellement aimé les décors et la mise en scène que je serai à l’avenir à l’affut des spectacles de William Kentridge.
Dîner avec Alban Berg Chez André et en allant me coucher, je sais que la musique de Mozart va résonner toute la nuit dans ma tête et que je l’aurai encore demain en tête à mon réveil.

18993ème jour

Mozart et Strauss par l’orchestre du Concertgebouw, Mitsiko Uchida et Bernard Haitink

,Les trains néerlandais sont vraiment bien organisés; Ils sont propres, le plus souvent à l’heure, le nom des arrêts à venir est clairement affiché sur un écran dans chaque wagon, ainsi que les correspondances associées, avec leur numéro de quai pour chacune d’entre elles. Je suis arrivé à Groningen un peu avant midi. Je n’ai pas vu grand-chose de cette ville de l’extrême nord des Pays-Bas, seulement sa gare, ancienne et assez jolie.
Au cours du voyage de retour, j’ai raté ma correspondance dans la banlieue d’Amsterdam et j’ai choisi de prendre un taxi pour me rendre à mon hôtel, puis au Concertgebouw.
Ce soir c’est Bernard Haitink qui revient, fidèle à l’orchestre de son cœur et de ses débuts, il y a 55 ans. Il dirigera d’ailleurs cette année le concert de Noël, la fameuse Kerstenmatinée très populaire.
En première partie, il dirige Mitsuko Uchida dans le concerto en ré mineur de Mozart, avec son atmosphère un peu triste, mon préféré peut être, depuis que adolescent, je l’avais découvert émerveillé chez ma grand-mère lors d’un concert télévisé. Je sais que Mitsuko Uchida a tendance à énerver mon cher Paris Broadway mais j’ai une passion et un respect de plus en plus grands pour cette artiste qui a un son très particulier. Ce soir, alors que je suis a quatre ou cinq mètres d’elle, je la vois totalement envahie par la musique, dans la concentration la plus absolue que l’on puisse imaginer. Le premier mouvement est particulièrement tragique, tendais qu’elle arrive à tirer le deuxième mouvement Romance vers des passages dansants absolument merveilleux. En deuxième partie, Bernard Haitink dirige la symphonie alpestre de Richard Strauss, œuvre qu’il doit affectionner car je l’ai déjà entendu la diriger au Barbican avec le London Symphony Orchestra. Je ne partage pas ce goût car, alors qu’il doit être difficile de mieux interpréter cette œuvre, je la trouve d’un ennui et d’une inutilité absolue.
Je me réconforte en dînant seul chez Bart, ce qui est un peut-être un peu triste, mais après tout mon téléphone a crépité toute la journée de messages de vœux et passer la soirée avec Mitsuko Uchida et surtout avec Mozart est probablement ce que l’on peut espérer de mieux pour un anniversaire.

18992ème jour

Madrid Paris Amsterdam

Lever très tôt pour me rendre à Barajas où j’achète un gros patanegra.
Journée de travail intense à Paris.
Comme il y a un risque de retard dans les aéroports, je décide de me rendre à Amsterdam le soir afin d’être sur de ne pas rater mon train pour Gröningen du lendemain matin.
C’est mon neuvième et dernier séjour à Amsterdam de l’année.

18991ème jour

Paris Madrid

Dans la matinée, le brésilien de la veille, Paul, m’annonce qu’il se dégonfle et qu’il ne viendra pas à Amsterdam avec moi. Il ne veut pas laisser son ami seul à paris pendant deux jours. Je change donc mes plans et planifie mon déplacement du mercredi suivant en avion.
En fin de journée, je pars à Madrid pour passer une soirée professionnelle dans un club amusant. Comme je ne parle hélas pas espagnol, je demande à mes collègues de choisir des clients qui parlent soit anglais soit français et j’embête chacune des malheureuses victimes pendant un quart d’heure.
Avant de dormir, discussion avec Jaime, un grindrien madrilène qui fait ses études à Strasbourg.

18990ème jour

Berlin Paris

Je n’avais pas envie de reprendre le métro pour aller à Schönefeld et je m’y suis rendu en taxi, de fait un minibus pour moi tout seul. Je passe la journée à me balader à Paris avec deux brésiliens dont j’ai capté l’un des deux, Paul, grâce à Grindr, alors qu’ils se trouvaient dans leur hôtel tout proche. Je les emmène déjeuner au Georges, puis goûter des macarons de Pierre Hermé.
Le soir, je retrouve ma fille sur son lieu de travail et nous dînons ensemble au Grand Colbert alors qu'elle va bientôt repartir au loin.

18989ème jour

Le chant de la terre à la Philharmonie de Berlin ou Mon dernier concert de l’année Mahler

J’ai de la chance d’avoir choisi de partir à Berlin par easy-jet. Cela me permet d’éviter la grève des personnels qui vérifient les bagages à Roissy. En revanche l’aéroport de Schönefeld est beaucoup moins pratique que celui de Tegel et je prends le train de l’aéroport jusqu’à Friedrichstraße, avec un changement à Östkreuz, dans un décor d’apocalypse au milieu d’un terrain vague et de travaux répugnants.
Je fais une première sieste d’une heure avant d’aller déjeuner au café Einstein, puis une deuxième sieste avant de me rendre à la Philharmonie pour le dernier concert du cycle Mahler Rattle.
En première partie, des extraits de la petite renarde rusée et je dois encore une fois reconnaître que la musique de Leos Janacek me laisse de marbre. Trois chanteurs se partagent cette première partie : Gerald Finley, toujours aussi extraordinaire, Anne-Sofie von Otter et Stuart Skelton, un gros américain joufflu, visiblement ravi de chanter à la Philharmonie et dont la bouche se tord de façon asymétrique lorsqu’il chante, ce qui le rend à la fois fascinant et un peu répugnant.
Pendant toute cette première partie, je me demande quelle version du Chant de la Terre on va entendre ce soir. Le ténor chantera bien sûr mais on pourrait entendre aussi bien Gerald Finley que Anne-Sofie von Otter pour chanter der Abschied. J’aurai la réponse lorsque seul Gerald Finley recevra un bouquet de fleurs à la fin du Janacek.
Mon premier Chant de la Terre à la Philharmonie sera inoubliable au niveau de l’orchestre avec en particulier un Emmanuel Pahud éblouissant dans le dernier Lied, mais bien bancal vocalement, avec Stuart Skelton hurlant de toutes ses forces et sans aucune subtilité tandis que Anne-Sofie von Otter minaudait dans un style hors sujet pour une telle œuvre. On peut difficilement imaginer un duo plus mal assorti que celui de ce soir. Il était d’ailleurs amusant d’observer combien Anne-Sofie von Otter semblait excédée par le style de son collègue, elle ne lui jetait jamais un regard, alors que dans le Janacek, elle semblait sous le charme de Finley et le regardait en permanence avec une admiration visible.
En quittant la scène Stuart Skelton balance (je ne trouve pas d’autre mot) son bouquet dans le torse d’une spectatrice du premier rang et, avec un rien de moquerie, Anne-Sofie von Otter fait de même avec un spectateur.

18988ème jour

Où je retrouve ma bonne fée

L’après midi, étape importante, sans ma présence, de mon projet turc.
Le soir, dîner avec ma bonne fée à la Vinoteca. Spaghetti au homard (évidemment) pour moi, assiette d’antipasti pour elle. Je passe ensuite brièvement à une soirée professionnelle où ma tenue black-tieless fait sensation.

18987ème jour

Régime huîtrier

Toujours en réunions interminables dans le bois de Boulogne.
Le soir, dîner avec l’homme aux lunettes Cartier qui, après un régime, a beaucoup maigri. Alors que je le complimente longuement, je me rends compte que son patron qui dîne avec nous deux est absolument obèse, au moins cent-trente kilogrammes et je ne suis pas sûr que le sujet de conversation lui agrée. Cela ne l’empêchera pas de se goinfrer d’huîtres.

18986ème jour

Istanbul Paris

Lever à 4h30 à Istanbul, 3h30 heure de Paris.
Au contrôle des passeports de l’aéroport Ataturk, je suis amusé de voir le visage catastrophé du policier qui scrute avec un peu d’énervement les pages de mon passeport. En effet, en Turquie, il y a un tampon rouge pour l’entrée dans le pays, et un tampon, semblable mais bleu, pour la sortie. L’usage, ou la règle, veut que le policier mette les deux tampons d'un même séjour l’un près de l’autre. Mon passeport contient tellement de tampons turcs que retrouver le tampon d’entrée devient un véritable casse-tête, ce qui m’amuse un peu plus à chaque passage. Les policiers commencent à jeter l’éponge et à mettre le tampon de sortie au hasard, là où ils trouvent encore un peu de place, ce qui bien sûr augmente encore la confusion à venir.
Ataturk Aéroport de Roissy.
Journée de réunions presque normale dans le bois de Boulogne.
Je suis content de me glisser dans mon lit vers 23 heures, après vingt heures d’agitation.

18985ème jour

Istanbul

Une journée jumelle de bien d’autres pendant ces dernières semaines. Le métro jusqu’à Maslak, la route jusqu’à Silivri, une journée de travail pendant laquelle, à la manière d’un espion, je photographie avec mon iPhone vingt pages d’un contrat, retour à Istanbul vers vingt et une heures pour une nuit très courte.
Echange surréaliste avec Edouard :
E. : Tu me manques, j’ai envie d’être dans tes bras et me foutre de ta gueule de visu =p
V. : J’aime bien quand tu te fous de ma gueule :o)
E. : Je me suis trompé de destinataire excuse moi ^^ je voulais envoyer ça à une pote de prépa et je pensais justement à toi désolé ! =s
V. : OK On va en rester là. Merci de ne pas me recontacter.

18984ème jour

Paris Munich Bamberg Munich Istanbul

Vol de 7h15 pour Munich. Nous survolons des zones enneigées du territoire allemand mais à Munich, il fait froid et sec, pas de neige. Munich Bamberg via Nuremberg où nous récupérons une collègue. Réunion de travail. Retour à Munich via Nuremberg où nous redéposons la même collègue.
Edouard m’envoie un message pour s’étonner de mon silence. Je lui explique que je ne le sens pas vraiment intéressé par moi et que je n’ai pas envie d’entrer dans une relation tiède. J’ai vraiment du mal à le comprendre et je préfère en rester là. Après quelques bretzel et quelques saucisses au Lounge Senator de Lufthansa, je m’envole pour Istanbul où j’atterris vers vingt trois heures.

18983ème jour

Fabien

Déjeuner avec Gaëtan et ma fille aînée à Pizzetta piu Grande, rue Caulaincourt. Puis avec Gaëtan je vais un peu à reculons voir Intouchables le film que tout le monde a déjà vu. C’est à peu près ce à quoi je m’attendais, un bon numéro d’acteur mais rien qui ne justifie un tel engouement.
En fin d’après midi je vais à pied muni d’une bouteille de champagne jusqu’à la rue de Téhéran pour visiter un grindrien qui m’invite à passer chez lui. Il est originaire du Chili, a débarqué à treize ans à Lyon, vient d’arriver à Paris pour faire un peu de tout et surtout il parle beaucoup. Assez vite, on s'embrasse, il embrasse bien et cela a l’avantage de le faire taire, mais il est grassouillet et vraiment il ne m’attire pas. Je prétexte je ne sais plus quoi et je rentre chez moi en le laissant seul devant la bouteille à moitié pleine.

18982ème jour

Amsterdam Bruxelles Paris

Je me lève un peu avant neuf heures, je prends un petit déjeuner dans un café très sympa près de l’hôtel de ville, je m’achète le disque Schubert des frères Jüssen chez Fame et un jean bleu chez Scotch & Soda et je prends la route de Bruxelles. En raison d’un interminable bouchon entre Breda et Amsterdam, j’arrive avec une heure de retard à Bruxelles et je retrouve Caio, un garçon brésilien avec lequel je suis en discussion en pointillé depuis des mois. Comme il arrive juste à Bruxelles, passage obligé, je l’emmène sur la Grand Place, il a l’air ravi, et nous déjeunons dans la taverne de la galerie de la Reine.
Je le laisse vers seize heures mais nous nous promettons de nous revoir.
Je récupère ma plus jeune fille à la gare du midi, puis sa sœur au café Métropole et nous allons dîner tous les trois chez mon amie de La Luna qui me reconnaît à peine tant elle est habituée à me voir en costume.
Retour en voiture à Paris dans la nuit.

18981ème jour

Un concert au Concertgebouw après un lever à Istanbul, un passage à Roissy et un déjeuner à Bruxelles

Il fallait absolument que je sois à Paris de bonne heure et je voyage donc exceptionnellement sur Air France qui propose le premier vol de retour d’Istanbul à 6h25. Je me suis donc levé à 4h30, 3h30 heure de Paris. Dans le taxi qui m’emmenait à Ataturk, en contemplant le grand disque de la pleine lune, j’ai compris pourquoi j’avais si mal dormi.
En arrivant à Roissy, je trimballe ma valise du terminal du fond relié au terminal 2G par un train, puis jusqu’au Terminal 1, pour découvrir que ma voiture, que j’avais garée deux jours plus tôt dans la zone de travaux, est bloquée. Je dois négocier au téléphone pour la faire dégager.
Paris Bruxelles. Déjeuner dans un restaurant prétentieux à côté d’un groupe professionnel japonais très bruyant. En fin d’après midi, je parcours les deux cents kilomètres qui séparent Bruxelles d’Amsterdam et vers vingt heures, j’entre au Concertgebouw, paré de nombreuses décorations de Noël.
Alors que j’ai entendu il y a deux semaines la Nuit transfigurée dirigée par Eliahu Inbal qui remplaçait Riccardo Chailly, je redouble ce soir au Concertgebouw et, malédiction de la transfiguration, c’est James Judd qui remplace cette fois-ci Mariss Jansons souffrant. Je n'y ai pas gagné au change et c'était une version bien peu inspirée que celle de ce soir. En deuxième partie, une première pour moi au concert, Les Planètes de Gustav Holst, oeuvre pour laquelle je ne comprends toujours pas l'enthousiasme qu'elle suscite dans les pays anglo-saxons.
Concert Concertgebouw Jansons remplacé par James judd Holst Schönberg

18980ème jour

Istanbul

Comme il ya deux semaines, je retrouve mon client et je suis désormais un habitué du métro et de ses gros jetons bleus. Journée de travail à Silivri et déjeuner à la station service. Retour le soir tard, je ne dîne pas et, comme souvent les nuits de pleine lune j’ai énormément de mal à m’endormir.

18979ème jour

Un Paris Istanbul un peu tendu

Mon vol pour Istanbul étant à 7h40, j’avais mis mon réveil à 5h30. Il a bien sonné mais je me suis rendormi. Et lorsque je me suis réveillé, il était déjà 6h30 et le début d'embarquement dix minutes plus tard. Comme j’ai toujours eu un faible pour les causes perdues, je me suis levé d’un bond je n’ai pas pris de douche, j’ai jeté quelques affaires dans ma valise, j’ai pris mon passeport et à 6h40 j’étais dans ma voiture en route pour Roissy. Arrivé au Terminal 1, je suis monté directement à l’étage le plus haut, le vert, pensant que j’aurais plus de chance d’y trouver de la place. Il était en travaux et interdit de stationnement, mais comme certaines voitures y stationnaient néanmoins, je m’y suis garé. A 7h05, l’enregistrement était clos, mais comme je m’étais enregistré sur internet, j’ai pu retirer ma carte d’embarquement. "Vous avez un bagage ?" m’a demandé, inquiète, la fille de Turkish Airlines. C’est alors que je me suis rendu compte que j’avais laissé ma valise dans le coffre de ma voiture. Je suis remonté au parking, je suis redescendu à l’étage des départs, je suis remonté pour le contrôle des passeports, j’ai pris le long tapis roulant qui va au satellite, j’ai passé le contrôle des bagages à mains et à 7h20, j’étais le dernier à entrer dans l’avion, mais je l’avais eu...
Réunion de travail chez mon avocat.
Dîner à l’hôtel.

18978ème jour

Corpus Christi

En arrivant au bureau, je découvre que j’ai oublié de me raser. Comme j’ai une réunion avec des clients en début d’après midi, je repasse chez moi pour rectifier cet oubli. Le soir, je me rends à l’atelier de Corpus Christi dans le vingtième et alors que j’essaye des bagues, l’une d’entre elles refuse catégoriquement de se détacher de mon annulaire. La vendeuse a du me proposer du savon pour me tirer d’affaire. J’achète une bague pour moi et des cadeaux de Noël pour mes filles. En revenant je m’arrête à la soirée American Express des Galeries Lafayette et les 15% de rabais de réduction sur tout le magasin me font presque craquer pour une montre suisse très chère mais finalement, je résiste et rentre chez moi.

18977ème jour

Trop plein

Journée passée de réunion en réunion dont la dernière finit à 21 heures. Le tunnel sous la Défense est fermé et le retour chez moi n’est que la dernière galère de cette journée désagréable.

18976ème jour

Janou, Scott et Matt

Dans l’après midi, sur les conseils de mes filles, je regarde le film Very Bad Trip qui est aussi Very Forgettable. En fin de journée je retrouve mon amie E. pour un thé près de la Comédie française.
Le soir, je retrouve Thomas à la sortie de la cinémathèque pour un dîner chez Janou. Nos deux voisins sont deux anglais qui de toutes évidences sont deux garçons sensibles. Nous engageons la conversation et ils sont tellement sympathiques que nous partageons notre vin et que j’invite tout le monde chez moi à boire une bouteille de champagne devant un feu de bois. Ils repartent vers quatre heures du matin après échange de coordonnées facebook.

18975ème jour

Eric Artz à la Fondation Dosne Thiers

A quinze heures, je retourne à la fondation Dosne Thiers, pour un nouveau récital d'Eric Artz. Au programme cette année, deux nocturnes de Chopin, la première Arabesque et les Jardins sous la pluie de Debussy et l'impressionnant Après une lecture de Dante, année Liszt oblige. En bis, une transcription de la belle variation tendre des variations Paganini de Rachmaninov et puis aussi, en quatre mains avec un très jeune élève, la Danse du sabre que l'on peut voir et entendre dans cette video. J'étais assis à côté de la dame au chapeau hallucinant que l'on voit au premier plan.

18974ème jour

Istanbul Amsterdam Paris

Le matin de très bonne heure, vol Istanbul Amsterdam, dont je deviens un habitué.
Réunion de travail chez un client près de Schiphol.
Vol de retour sur Paris. Je dois trimballer ma valise du 2F au terminal 1, ce dont je me serais bien passé.
Soirée à ne rien faire.

18973ème jour

Istanbul

Au petit déjeuner, je lis dans le Daily News une citation du président turc Abdullah Gül qui traite Chypre (qui va prendre en janvier la tête de l’Union Européenne de "demi état à la tête d’une Union misérable".
En fin de matinée, je trouve enfin le CD de la chanson de Keremcem que j’avais entendue à la télévision turque : Haydi Öp.
Je déjeune avec une collègue turque qui m’explique la montée des tensions entre les communautés turques depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP.
L’après midi, réunion chez mon avocat, dans un décor vieillot et amusant.
Le soir, dîner à Nisantasi dans un restaurant banal.
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