17724ème jour

Alban Berg

J’ai eu plaisir à te retrouver, à connaître Margaux et Manel, à dîner avec vous trois chez Swann et Vincent, à te sentir heureux comme je ne t’ai jamais senti aussi heureux. J’aimerais bien revenir chez toi à Barcelone. On fait ça en septembre ?

17723ème jour

Stockholm Paris

Avec le temps, j'ai toujours appris à me méfier des chauffeurs de taxi trop aimables. Ils ont souvent une idée derrière la tête. Celui qui m'a emmené de mon hôtel a l'aéroport n'a pas fait exception. Il a commencé par m'affirmer qu'il n'avait pas de tarif fixe pour aller à l'aéroport, puis à passé le trajet à me baratiner, alors que moi, j'avais juste envie de dormir. Le trajet a été très long, je doute que nous ayons pris la route la plus directe, et j'ai probablement bénéficié en pleine journée du tarif nuit. Quatre vingt euros plus tard, le taxi me déposait devant l'aéroport de Stockholm Arlanda.

17722ème jour

Un chant de la terre suédois

La salle de concert de Stockholm (Stockholm Konserthus) est un grand bâtiment bleu dans le centre de la ville. Inauguré en 1926, il a des allures de temple grec stylisé et c'est aussi là que chaque année, les prix Nobel sont décernés. En juillet, il n'y a pas de concert et à mon grand regret, je n'ai pas même pas pu visiter la salle. En revanche, pour mon plus grand bonheur, j'ai pu dénicher un coffret de disques édité à l'occasion des 75 ans de l'orchestre Philharmonique de Stockholm. On y trouve en particulier le plus ancien enregistrement du Chant de la terre. Vaclav Talich y dirigeait en 1934 Charles Barkel et Kerstin Thorborg.

17721ème jour

Les jours sans nuit

Vivre à Stockholm peu après le solstice d'hiver, c'est se confronter aux jours sans nuit. Vers 22 heures, le soleil se couche très lentement et c'est un très long crépuscule qui commence. Il ne fait jamais nuit complète et vers le nord, le ciel est d'un beau violet pâle, zébré de nuages bien visibles. Puis peu après deux heures, le soleil se lève de nouveau et très vite la lumière est intense. Ceux qui ne peuvent dormir que dans l'obscurité ont du mal à trouver le sommeil mais personne n'a vraiment envie de dormir. Tout le monde semble vouloir profiter de ce bel été, de cette lumière qui doit un peu faire oublier la longueur du terrible hiver.

17720ème jour

Le début d'un long week end

Un taxi bleu m'emmène au centre de Stockholm, et me dépose devant mon hôtel sur Göttagan, une grande rue piétonne qui monte avant de redescendre sur Gamla Stan, la petite île où se trouve la vieille ville. Je vais à une terrasse où je commande une bière et un saumon fumé hallucinant de saveur. Je me balade un peu au hasard et je suis heureux de découvrir cette ville encore inconnue, d'y trouver mes repères et de la faire peu à peu mienne.

17719ème jour

Une promenade en bateau autour de Stockholm

C'est en bateau qu'il faut découvrir les environs de Stockholm et l'extraordinaire archipel qui entoure la ville. C'est une succession de paysages de forêts et de petites maisons rouges en bord de mer qu'on ne se lasse pas d'admirer. Au cours de la soirée d'hier, nous avons mangé beaucoup de saumon, bu des quantités astronomiques d'akvavit et chanté en hurlant la même chanson folklorique suédoise dont nous avions le texte phonétique. J'ai même fumé un gros cigare ce qui a définitivement détruit le peu de voix qui me restait.

17718ème jour

Expression

J'ai toujours aimé parler en public. Adolescent déjà, j'aimais les exposés devant la classe, là où certains de mes camarades étaient terrassés de crainte. Avec le temps, l'expérience, la vie professionnelle et quelques années de théâtre, j'éprouve un vrai plaisir lorsque je réussis le difficile exercice de captiver l'attention d'une assistance pendant une demie-heure ou une heure, en particulier aux heures délicates que sont la fin de matinée ou l'après repas.
Lorsque j'ai le temps, je prépare des présentations un peu décalées, au style particulier, avec juste quelques recettes éprouvées qui garantissent le plus souvent d'être écouté. Parfois, je n'ai pas le temps et je fais une présentation plus standard à l'issue de laquelle certains auditeurs me disent : "Tu n'étais pas en forme aujourd'hui!" C'est toujours difficile de faire comprendre que si, j'étais en forme, mais je n'ai pas fait l'effort de trouver un angle original.
Aujourd'hui dans mon hôtel scandinave, j'ai montré des photos absurdes de lions, et comme j'étais aphone, j'ai aussi affiché des photos trouvées sur Google image et censées représenter ma gorge avant et après la présentation, créaant à chaque fois un cri de dégoût de l'assistance très agréable à entendre.

17717ème jour

Paris Stockholm

Cela faisait longtemps que je n'avais pas découvert un nouveau pays, pas si longtemps en fait, c'était le Koweit l'année dernière. Les hôtesses de la SAS sont amusantes, pas très jeunes, blondes bien sûr et très barraquées. Un gros taxi m'emmène avec sept collègues sur une autoroute bordée de verdure et sous un ciel gris. Nous traversons le centre de Stockholm, superbe, composé de petites îles aux quais élégants. Puis nous repartons vers le sud pour rejoindre notre hôtel, situé à Boo, au bord de la mer, un hôtel au design scandinave épuré et aux chambres monacales, qui sera notre base pour les deux jours à venir.

17716ème jour

Une exposition rue Malher (sic)

On se demande bien pourquoi l’exposition de ces photographies des parisiens sous l’occupation a tellement fait polémique. Ces photos sont tout simplement un moment d’histoire et j’aurais aimé passer plus de temps pour les observer. C’est absolument hallucinant de voir des immeubles familiers dans un tout autre contexte et par exemple l’agence de la BNP au coin de la rue du 2 septembre qui était le siège de la Kommandantur. Et puis ces visages tristes ou heureux qui sont le témoignage que même lorsque les temps sont durs, la vie continue car elle est plus forte que tout.
Le soir, alors que je reviens de la gare de Lyon, j’aperçois le pavillon de Flore et je songe au photographe qui soixante cinq ans plus tôt, a posé son appareil photo tout la haut, pour saisir une vue splendide de Paris, des Tuileries à Montmartre.

17715ème jour

Mariage en Normandie

Je n’ai jamais compris que dans la plupart des mariages l’on regroupe les convives par tranches d’âges. Le premier inconvénient est de se retrouver systématiquement avec la cousine que l’on voit tous les cinq ans et à qui l’on a rien à dire. Il y a beaucoup de personnes âgées ou au contraire, de très jeunes avec qui j’adorerais échanger, ce dont je suis privé. Et puis il y a l’effet terrible de se sentir glisser peu à peu de la table des jeunes, joyeuse et bruyante, vers la table des vieux, triste et compassée.
Ce mariage était célébré en Normandie dans une belle église de Falaise, dont les colonnes de pierre blanche semblent se prolonger comme par miracle dans les lignes de voûte en bois de la charpente. Et puis, comme lors de toutes les cérémonies en famille étendue, il y a ce désastre de ce qu’elle est devenue avec le temps et que ceux qui l’osent évoquent parfois.

17714ème jour

Guillaume II

Revu Guillaume qui est passé chez moi. On a moins perdu de temps que la dernière fois, on est passé directement dans ma chambre. Par chance, il n’était pas allé chez le coiffeur et avait toujours ses cheveux longs dans lesquels j’adore passer la main.

17713ème jour

Le concert du London Symphony Orchestra et de Bernard Haitink Salle Pleyel

Immense bonheur que de retrouver le LSO, dans un programme presque identique à celui que j’ai raté deux jours plus tôt. La 25ème symphonie de Mozart est dirigée par Bernard Haitink de façon simple et magistrale, on a l’impression d’entendre tout simplement une évidence. Suit un Don Juan d’anthologie, clair, précis, plein d’entrain et de vie et où les pupitres du LSO s’en donnent à cœur joie. Mais le clou du concert était le Heldenleben. Comme avec la Symphonie Alpestre il y a quelques semaines, Bernard Haitink sait faire sortir de cette partition un peu inégale le meilleur de ce que l’on peut obtenir. Et je me souviendrai longtemps de la musique si lyrique qui conclut l’œuvre et qui m’a conduit au bord des larmes.
Petite promenade dans Paris avec un blogueur au voyages musicaux, pour aller chercher des chemises commandées par Internet et le déposer chez lui.

17712ème jour

Neuchâtel

Comme la veille, je prends un train très tôt le matin, mais cette fois ci en direction d’une partie de la Suisse qui est liée pour moi à des souvenirs d’enfance, à mes deux premiers séjours hors de France, alors que j’avais une douzaine d’années. Mes parents aimaient cette région, Saignelégiers, Montfaucon. J’y retourne aujourd’hui pour une raison plus triste, les obsèques de la femme d’un collègue, disparue samedi dernier. La cérémonie a lieu dans une petite salle bondée et assez impersonnelle. Elle est célébrée par un pasteur qui a accompagné la disparue au quotidien d’une très longue maladie. La relation très intime qui a été la leur pendant toutes ces années fait qu’il trouve les mots justes pour parler d’elle.
Après la cérémonie, il y a un pot au bord du lac. C’est presque injuste de voir une nature aussi belle, sous le soleil, un jour comme celui-là.
Alors que nous repartons vers la gare, nous passons devant l'hôtel Beau Rivage au bord du lac. Il est transformé en bunker car l’équipe portugaise de football y réside le temps de l’Euro.

17711ème jour

Où je ne retourne pas au Barbican...

Alors que je suis dans l’Eurostar pour Londres, je réalise que, devant aller le lendemain en Suisse, je ne peux plus passer la nuit à Londres et que je vais rater le beau concert du London Symphony Orchestra pour lequel j’avais pris un billet au Barbican. Bernard Haitink dirigera donc sans moi la 25ème symphonie de Mozart et le Heldenleben, et Felicity Lott chantera sans moi quelques Lieder de Strauss. J’aurai une presque séance de rattrapage deux jours plus tard à Pleyel.
En arrivant gare du Nord, il n'y a pas de taxi. Je mets ma serviette dans le panier d'un Velib, je prends ma valise en bandouillère et je rentre chez moi. Certains passants rigolent à la vue de mon attelage un peu poussif, surtout dans la côte de la rue de Londres.

17710ème jour

BAC

Cette fin d’année est un peu particulière puisque ma fille aînée passe le bac. Pas celui de français, le vrai. Je l’appelle le soir pour savoir comment tout c’est passé. J’ai peu de souvenirs de mon propre bac, juste celui des résultats où j’étais allé lire mes notes affichées sur une grille du Lycée Blaise Pascal. Je n’avais pas ressenti d’émotion particulière et aujourd’hui non plus. C’est pourtant une génération qui passe.

17709ème jour

A Prague entre soleil et pluie

Pas fait grand-chose, déjeuné tardivement d'un peu de foie gras et d'une coupe de Sekt, à mon cher café Savoy, lézardé au soleil sur les hauteurs de Mala Strana, avant que les gouttes d’eaux n’apparaissent et qu’il ne soit l’heure de rentrer. A la grande surprise de la fille du bistro de l’aéroport, je me suis sifflé une demie bouteille de Sekt à moi tout seul, en attendant le vol qui avait deux heures de retard. Lorsque celle-ci a été terminée, je me suis rendu compte que c’était le dernier appel du vol de Paris. Je suis entré en dernier dans l’avion sous les regards haineux des passagers au look FRAM.

17708ème jour

Un samedi à Prague

Vers quinze heures trente je reçois un faire part de décès par SMS. C’est la première fois que je reçois une telle information par ce moyen. J’hésite à y répondre de la même façon, puis je me dis, pourquoi pas…
Il y a trois opéras à Prague. Le plus petit, mon préféré, le théâtre des Etats, est celui dans lequel Mozart a créé Don Giovanni en 1787. Le second, le Théâtre National de Prague, que l’on reconnait facilement à son toit de tuiles dorées au bord de la Moldau a une très belle salle intérieure. On y joue beaucoup le répertoire national, à commencer par Rusalka. Le dernier, l'Opéra d'Etat de Prague, bizarrement placé près de la gare, en haut de la place Wenceslas était à l’origine le théâtre allemand et on y donnait initialement le répertoire germanique. Il a été inauguré en 1888 et c’est l’à que j’ai entendu une flûte relativement médiocre. La troupe était très hétérogène –plutôt bonne Pamina, Papageno acceptable, Reine de la Nuit à faire pleurer de rire- et les décors et costumes, assez classiques, alliaient eux aussi le meilleur – Un Monostatos à tête de méduse, les troupes de Sarastro- au pire –deux chevaliers servants de la reine de la nuit, muets dans leur redingote de cuir et leur perruque à la Polnareff-.
En sortant, je suis allé faire un tour à Decadance, la soirée incontournable à Prague. J’y ai aperçu Marek, sans arriver à le retrouver ensuite dans la foule, j’ai meublé mon ennui avec un grand blond décoloré et très courtisé et je suis rentré en taxi.

17707ème jour

Prague

Economies obligent, je pars de l’horrible hangar de Roissy que l’on appelle T3 par générosité. Le vol low-cost est à l’heure et vers 11 heures, le taxi me dépose au K+K, à deux pas de la place Wenceslas. C’est la quatrième fois que je me rends à Prague, mais la première pour raison professionnelle. Nous déjeunons avec un client dans un restaurant installé tout en haut de l’une de ces tours noirs qui dominent la ville. Puis nous prenons un taxi pour visiter un autre client en banlieue. Le client est très jeune, tee-shirt basket, très sympa. Il est accompagné d’une jeune femme très belle qui n’ouvrira pas la bouche de tout l’entretien. Nous rentrons dans le centre ville. Mon collègue repart en voiture pour Zagreb et moi je commence à profiter de mon week-end.

17706ème jour

Mon voisin du Barbican

Il est arrivé peu après moi. Je l’ai repéré de loin avec son allure soignée de garçon sensible et sa veste en velours sombre. Coup de chance, il s’est assis à ma droite. J’ai passé une partie du concert à me demander comment l’aborder, j’ai envisagé de lui donner carrément une carte de visite, puis après le bis, j’ai songé lui demander si c’était bien du Schubert. A l’entracte, il est parti très vite et à rejoint celle qui, de toute évidence, était sa petite amie.

17705ème jour

Londres Tewkesbury Londres Paris

L’agence Avis, pour nous faire plaisir, nous a donné une 307cc. Et par ce beau soleil, c’était vraiment agréable de rouler sur les petites routes du Cotswolds.

17704ème jour

Mon premier concert au Barbican

Malgré tout l’amour que je porte au London Symphony Orchestra, je n’avais jamais eu l’occasion d’assister à un concert au Barbican. J’ai profité d’un déplacement à Londres pour prendre deux places pour un concert Mozart Strauss. C’est avec plein d’humour qu’Alfred Brendel a choisi le concerto Jeunehomme pour achever sa belle carrière. L’œuvre la suivra un peu partout en Europe, à Pleyel en septembre et à Vienne en décembre pour le dernier concert du grand Alfred. C’est en tout cas un concerto plein de jeunesse et de tendresse qu’il nous a offert ce soir, avec en particulier un Andante calme et rêveur accompagné par des vents sublimes du London Symphony Orchestra. L’assistance (magnifiquement silencieuse pendant la musique) offre une superbe standing ovation au pianiste qui nous récompense par le deuxième impromptu D935 de Schubert.
En deuxième partie, Bernard Haitink dirige la Symphonie Alpestre de Strauss et c’est encore pour moi une première au concert. C’est une œuvre que je trouve assez inégale mais les musiciens en tirent le maximum, sauvant les passages un peu longs ou banals, et magnifiant les extraits sublimes et en particulier l’ouverture et le finale. En sortant, je craque et je prends une place pour le concert de la semaine suivante. Ce sera encore Mozart Strauss.

17703ème jour

Guillaume I

Avec son nez très droit et ses cheveux longs, il avait des airs du Prince Caspian que l’on commence à voir sur les affiches de toute l’Europe. Il n’a voulu qu’un verre d’eau. On a parlé un long moment et c’est lui qui a demandé à être massé. Mes mains ont assez vite dévié de leur chemin et nous nous sommes retrouvés l’un contre l’autre sur mon lit. On a joui presque en même temps.

17702ème jour

Sauvegarde V

Je reprends la suite de la sauvegarde de quelques SMS importants ou amusants. Ce post est la suite de celui-ci.
- Salut Vincent. Un petit salut du Figueira a Sao Paulo ou m attend un infortuné baby beef. Pol Louis (29/01/08 00:57)
- tu me prends des seiches a l huile d’olive stp et une petite biere. Je te croque bisous phil (15/2/08 15:25)
- Vincent I m next to mahler strasse in vienna and i thought of you. Have a good week end martin (23/02/08 13:29)
- Un coucou de la carbonara de rome ou les antipasti sont toujours aussi bons. Et la 8eme philadelphienne ? ( 08/05/08 21:02)
-come in and talk to me during the hair cut. Drew (10/05/08 20:58)
- It was just amazing! It was like real(20/05/08 03:48)

17701ème jour

Reims

Lever à 6h30 ce samedi au Novotel de Reims. J’emmène ma fille dans une école dont elle doit passer les oraux. On prend un verre de jus de fruit ensemble au bar de l’hôtel et nous partons dans la banlieue. Je la regarde s’éloigner, grande et habillée de façon particulière pour cette oral et je ressens un mélange de fierté et de tristesse.

17700ème jour

Paris Reims

J'emmène mes filles à Reims. Nous nous arrêtons dans un petit restaurant de Couilly, l'auberge de la Brie. C'est plutôt bon. Mes filles me rappellent le déjeuner qui dans leur mémoire, est le meilleur de leur vie, au Lièvre gourmand à Vailly sur Saudre. C'était en effet un très bon déjeuner, mais sans atteindre l'exceptionnel. Je leur promets de les y réemmener.

17699ème jour

La bière de l'enfance

Dans la maison de mon enfance, il y avait un champ assez grand, peut être quarante mètres par cent. Mon père le tondait régulièrement l'été, avec une tondeuse à gazon jaune et rouge, toujours de la même marque. Pour une raison obscure, mon père avait toujours refusé d'acheter un mini tracteur, ni même une tonseuse autotractée. Mon frère et moi, aidions mon père dans cette tâche qui prenait une demie journée. A la fin de l'effort, on allait prendre une bière fraîche dans le frigo et on la buvait ensemble. C'était en général de la Kronembourg avec une capsule recouverte de papier doré. Je n'aimais pas vraiment la bière, mais le plaisir de la fin de l'effort plus celui de boire une boisson "de grand" me ravissait de plaisir.

17698ème jour

Pression

Je déjeune avec une collègue dans un petit restaurant sympa de Puteaux. Tout d'un coup elle craque et fond en larmes devant moi. Pas facile de réagir. J'ai l'impression que dans toutes les entreprises, la complexité et la pression augmentent un peu chaque année. C'est presque insensible, quelques reporting de plus, quelques règles nouvelles, un outil informatique qui apparait. Mais de temps à autre, ça craque et certains ont du mal à résister à cette pression.

17696ème jour

Paul Dior

Je fais un tour au Mall of Emirates, le centre commercial où se trouve cette absurde piste de ski intérieure. Je cherche la boutique Paul Smith où j'ai mes habitudes et je ne la trouve pas. Je tourne autour de l'endroit où elle se trouve dans mon souvenir, je me dis que je me trompe peut-être d'étage. je rentre chez Dior pour demander s'ils savent où se trouve la boutique Paul Smith. C'était là, avant que l'on ne s'y istalle me répond-on. Pour me réconforter le suis allé prendre une salade au caffe Armani.

17695ème jour

Une réunion à Dubai

C’est dimanche. A Dubai on travaille. J’ai une réunion dans une banque. Autour de la table neuf indiens tous aussi chiants les uns que les autres, presqu’aussi pointilleux que des polonais. L’un d’entre eux a un tic verbal. Toutes les trente secondes, il claque la langue et fait un bruit très proche de celui que faisait Thierry Le Luron lorsqu’il imitait Valery Giscard d’Estaing. Et à chaque fois j’ai tu mal à m’empêcher d’éclater de rire.
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