19094ème jour

Wagner en français

Déjeuner avec une de mes filles chez Allard dont le menu déjeuner est vraiment une aubaine.
Le soir, je me rends à l’amphithéâtre Bastille pour une reconstitution du premier tableau de l’Acte III des Maîtres chanteurs de Nuremberg tels qu’ils furent donnés au Palais Garnier en 1897 dans la version française d’Alfred Ernst. C’est une étonnante idée que cette reconstitution, devant un décor en trompe-l’œil et avec les costumes d’époque, réalisés d’après les archives de l’Opéra, la mise en scène étant elle aussi reconstituée d’après les "livrets de mise en scène" de l’époque. Le spectacle, accompagné au piano par Anne Le Bozec, donne l’étrange impression d’entendre du Massenet, pas formidablement chanté.
Ma fille me rejoint pour dîner dans un restaurant japonais du coin.

19093ème jour

Paris Amsterdam Paris

Paris Amsterdam.
Réunion client près de l’aéroport.
Déjeuner au Marriott près de l’aéroport.
Amsterdam Paris.

19092ème jour

Istanbul Paris

Je rentre à Paris et je n’aurai probablement pas l’occasion de retourner à Istanbul avant quelques temps. Comme tout va mal, mon vol a de plus deux heures de retard et j’arrive à 19 heures à Paris.

19091ème jour

Journée Pourrie II

Le dies horribilis se poursuit avec une nouvelle annonce à la bourse d’Istanbul, cette fois-ci défavorable. Pour couronner le tout, mon patron arrive à Istanbul. Nous nous consolons en dînant chez Anjelique, un restaurant que je ne connaissais pas de la chaîne Doors.

19090ème jour

Journée pourrie I

Je passe cette journée épouvantable dans ma chambre du Lush, pendu au téléphone pour les conséquences de l’effondrement brutal de mon projet turc, ce qui signifie que j’ai travaillé pour rien depuis un an. Je me punis en dînant au Mc Donald’s de Taksim.

19089ème jour

Paris Istanbul

Vol du matin de la Turkish Airlines.
Après-midi de travail au Lush.
Je retrouve mon client à Levent pour un dîner à l’atmosphère particulière à Konyali.
Nuit au Lush.

19088ème jour

Orlando Paladino II

Le matin, Léandre, qui m’avait annoncé la veille que l’on se voyait sans faute », me dit qu’il ne vient plus car il a trop fait la fête la veille. Je l’envoie promener méchamment et je jette rageusement la carte postale d’Istanbul.
A quinze heures, je me rends donc une nouvelle fois seul au Chatelet pour la dernière d’Orlando Paladino et, plus chanceux que le week-end précédent, je revends facilement la place de Léandre. Je suis placé cette fois-ci dans les premiers rangs d’orchestre et je profite encore mieux du décor hallucinant et des gags nombreux de la mise en scène. Juste après les saluts, Jean-Christophe Spinosi décide de bisser le Finale et c’est toute la salle qui reprend en frappant dans les mains la magnifique rengaine qui conclut Orlando Paladino. Je rentre chez moi ivre de musique et de bonheur.
En recherchant le prénom de Jean-Christophe Spinosi que je ne retrouvais plus, Google m'apprend qu'il a un fils, Mathieu au physique intéressant.

19087ème jour

Istanbul Paris

A l’aéroport, j’achète une carte postale de la tour de Léandre. Alors que j’arrive à Roissy en fin de matinée, je retrouve Sam qui est venu accompagner sa tante à l’aéroport. Il est coiffé d’un chapeau de paille ridicule et je le trouve particulièrement énervant. On retourne en décapoté sur Paris et je le dépose chez lui près de la porte de la Chapelle. Je commets l’erreur de rentrer chez moi par le boulevard des Maréchaux et je me fais arrêter par la police pour excès de vitesse. Le flic, un grand type goguenard en lunettes de soleil, veut me faire avouer une vitesse chiffrée mais je refuse et j’en suis d’ailleurs bien incapable. Je comprends en fait que je n’ai pas pu être contrôlé par le radar, ils m’ont arrêté simplement parce qu’ils ont l’impression que j’allais trop vite. Les négociations s’éternisent, je commence à m’énerver et de guerre lasse, je reconnais la faute sans reconnaître la vitesse. J’aurai 90 euros à payer et pas de point en moins, semble-t-il. L’avenir me le dira. Je passe à la Chaumière à musique, cette fois-ci pour acheter le coffret de l’ensemble des enregistrements Chopin de Maurizio Pollini chez Deutsche Grammophon. Non pas que j’adore Pollini dans Chopin (je l’ai toujours trouvé froid et même avec un son métallique pour ses premiers enregistrements) mais je gagne ainsi quelques centimètres supplémentaires d’étagère. Le soir je dîne chez Janou avec Jean-Michel, un type d’un réseau internet qui s’avère être bègue et sans grand intérêt. Je suis content de le redéposer chez lui.

19086ème jour

Le petit cireur d’Osmanbey

Le seul moment de bonheur de cette journée aura été la découverte d’une petite boutique de cireurs de chaussures, juste en face du Ramada. L’atmosphère y est absolument hors du temps. Pour le reste, réunion pénible à Silivri, dîner à Tunel, et nuit au Radisson près de l’aéroport.

19085ème jour

Istanbul

Après un rendez-vous à Osmanbey, je change d’hôtel (le Hyatt est encore complet) et je retourne au Ramada. Puis, je vais en taxi jusqu’à Silivi et bien-sûr, le chauffeur est ravi de la course.
Le soir, dîner au Konyali de Kanyon.
Dans la nuit, je parle avec Maksim, un grindrien russe, étonnamment beau, et de passage à Istanbul. Il est malheureusement trop fatigué pour venir à Taksim mais nous échangeons nos numéros de téléphone.

19084ème jour

L’euphorie du succès

Le matin, rendez-vous dans une agence événementielle de Besiktas pour lancer notre projet.
Journée à Silivri.
Le soir, rendez vous avec un actionnaire débonnaire dans un hôtel du bord de la mer de Marmara.
En rentrant, je me moque gentiment de mon client qui passe bizarrement par les périphériques de la ville totalement bouchés pour me déposer à mon hôtel alors que la route directe par le centre aurait était beaucoup plus simple.

19083ème jour

Istanbul

Les habitudes reprennent et j’ai ce matin mon rendez-vous habituel de 8h30 à Maslak suivi d’une journée de travail à Silivri. Le soir, j’obtiens pour une fois d’inviter mon client dans un restaurant italien de Bebek, recommandé par TimeOut et qui s’avère bien décevant. De retour au Hyatt, je reprends une discussion avec Joshua, qui s’avère être Léandre, un garçon déjà rencontré un soir au café Beaubourg.

19082ème jour

Paris Istanbul

Paris Istanbul par le premier vol Turkish Airlines qui part désormais à 8h10, ce qui me laisse une demi-heure de plus de sommeil. Un chauffeur m’attend à l’aéroport Ataturk et m’emmène le long de la mer de Marmara jusqu’à Silivri où mon client m’attend tout sourire devant un restaurant de poissons que nous découvrons ensemble. Il fait beau, la première journée de printemps à Istanbul. Nous nous racontons les émotions du samedi précédent. Le soir retour au Hyatt.

19081ème jour

La Deuxième par l’orchestre du Capitole de Toulouse à Pleyel

Je saisis l’offre de Sébastien de me proposer une place pour le concert de l’orchestre du Capitole de Toulouse dirigé par Tugan Sokhiev et dans l’après-midi, je me rends à Pleyel pour entendre une interprétation qui s'avère bien banale de la Deuxième de Mahler. L’orchestre semble intimidé par l’œuvre, les chœurs de Radio France sont bien banals, et je n’ai guère de souvenir marquant de ce concert en quittant Pleyel.
Après une bonne assiette d’huîtres avec l’une de mes filles, nous allons voir Elena, un film d'Andreï Zviaguintsev qui raconte comment une babouchka devient une meurtrière par amour pour son fils. C’est un film lent et grave aux personnages tous antipathiques, et que j’ai beaucoup aimé.
Avant de m’endormir, j’achète deux autres places pour la dernière d’Orlando Paladino le dimanche suivant.

19080ème jour

Orlando Paladino I

Je n’ai trouvé personne pour m’accompagner à la première d’Orlando Paladino et c’est dans le même stress que la veille que je me rends au théâtre du Chatelet pour aller entendre cet opéra qui, de mon point de vue est un véritable chef d’œuvre méconnu, pas loin du niveau des meilleurs opéras de Mozart. Le livret est bien sûr un obstacle à l’intérêt que l’on peut porter à cet opéra aujourd’hui et j’étais un peu inquiet du traitement que Kamel Ouali lui avait réservé. Ce fut au total un enchantement. Les décors sont beaux et amusants, le transfert de la chanson de Roland dans un monde se situant entre les mangas japonais et la science fiction fonctionne parfaitement avec l’œuvre et tous les chanteurs et interprètes ont donné une telle énergie à cet opéra que j’en suis ressorti enthousiasmé. Dans mon métro de retour, je parle avec mon client turc qui rentre chez lui à trois mille kilomètres de là. Je ressors un peu rassuré de notre discussion. Un peu seulement.

19079ème jour

Istanbul Paris

Journée de travail sur la rive asiatique. J’apprends que mon concurrent va contre-attaquer et que la journée du lendemain sera sensible, bien qu’étant un samedi. Mon stress remonte, alors que je prends le dernier vol pour Paris, accompagné par ma collègue juriste.

19078ème jour

Silivri Bebek

Une collègue juriste me rejoint à Istanbul et un chauffeur de taxi est prévu à Ataturk pour l’attendre avec un petit panneau. Par taquinerie, je donne au chauffeur en nom modifié, avec deux lettres échangées. C’est un clin d’œil à un voyage effectué ensemble voici quelques années, où son nom avait été précisément mal orthographié par l’agence de voyage. Elle avait failli ne pas embarquer.
Amusée, elle nous rejoint au petit restaurant de la station service de Silivri, nous travaillons tout l’après midi et dînons à trois dans un beau restaurant du bord du Bosphore à Bebek.

19077ème jour

Lush vs Hyatt

Journée de travail à Silivri.
Le soir au Lush, un grindrien français qui comme moi voyage beaucoup et avec qui je suis en contact depuis quelques temps. C’est assez idiot, mais il loge au Hyatt, je devais normalement y être moi aussi mais il était complet. Il me tente assez en me proposant de le rejoindre et de transformer sa salle de bains en atmosphère hammam, mais je suis épuisé et je reporte notre rencontre à un autre séjour.

19076ème jour

T-Day

Ce le grand jour de l’annonce de mon projet turc. Ma cible grimpe de 15% à la bourse d’Istanbul. C’est l’une des meilleures journées de ma vie professionnelle. En fin d’après-midi je pars à Istanbul et en arrivant, alors que mon taxi longe la mer de Marmara, je partage mon bonheur par SMS avec mon ami Paris Broadway. Je loge au Lush, ce petit hôtel boutique amusant, près de Taksim, mais dont le personnel est assez peu professionnel.

19075ème jour

Mahler et Strauss par Jonas Kaufmann au théâtre des Champs-Elysées

Je me réjouissais tant du concert de ce soir au théâtre des Champs Elysées pendant lequel Jonas Kaufmann devait chanter les Kindertotenlieder et d’autres Lieder de Strauss. Hélas, la crise turque a continué toute la journée et j’ai bien cru ne pas pouvoir me rendre au concert. J’y suis allé l’oreille collée au téléphone pendant tout le trajet en voiture. J’ai prétexté un problème de batterie pendant les quarante cinq minutes de la première partie et j’ai pu entendre Jonas Kaufmann mais j’étais tellement stressé que, même si je sentais que ce que j’entendais était extraordinaire, je ne pouvais pas vraiment l’apprécier totalement. Je me souviens que l’avant dernier Lied de Strauss Morgen était tellement magique, chanté mezza voce, que la salle a applaudi sans s’arrêter, alors qu’il en restait encore un autre à chanter. Je n’ai aucun souvenir en revanche de la Deuxième Symphonie de Sibelius mais j’aime si peu les symphonies de ce compositeur que cela m’est bien égal.
Rencontré par hasard P. de L’Escalier à la sortie et j’ai eu le plaisir de lui faire partager mon stress en le raccompagnant en voiture à la gare Montparnasse.

19074ème jour

Stress dominical

Après notre visite quotidienne à l’Hôtel Dieu, je déjeune avec ma sœur dans un restaurant de l’île Saint-Louis. Près de l’entrée, Daniel Auteuil attablé avec une jeune fille, sans doute la fille qu’il a eue avec Emmanuelle Béart. J’accompagne ma sœur à la gare pour son retour.
Le soir je retrouve Sam chez moi devant un feu de cheminée et, bien que nous soyons dimanche, je me prends un niveau de stress terrible du fait de mes affaires en Turquie. J’ai passe et reçois de nombreux appels depuis Paris ou Istanbul jusque tard dans la nuit. Entre les appels, j’embrasse Sam et cela me détend un peu.

19073ème jour

Chez Allard

Je retrouve ma sœur à l’Hôtel Dieu et je peux constater que ma nounou est déjà en forme au lendemain de son opération. On part à pied avec ma sœur et nous faisons un petit pèlerinage chez Allard, le restaurant de la rue de l’Eperon qui nous rappelle tant de souvenirs d’il y a, mein Gott, plus de trente ans... Alors que j’étais en Math-Spé au Lycée Fénelon juste en face, je sortais à 12h10 et, juste le temps de traverser la rue, je m’installais à une table avec ma mère et ma sœur. L’atmosphère du restaurant était merveilleuse. Monsieur Allard était encore là et surveillait la salle avec son teint rose, ses cheveux blancs et ses lunettes. Je me souviens y avoir aperçu Philippe Bouvard ou encore Caroline de Monaco avec son éphémère mari. La spécialité était le canard aux olives, je me souviens aussi d’une salade de concombres craquants et la mère et ma sœur m’ont souvent raconté qu’il m’est arrivé de les laisser devant un énorme soufflé au Grand Marnier car il était 13h30 et je devais reprendre mes cours.
L’ambiance du restaurant n’a guère changé. La décoration est la même immuable, la clientèle peut être un peu plus touristique et le personnel un peu moins parigot.
Le soir, je revois Drive avec ma sœur qui a beaucoup aimé.

19072ème jour

Opération

Beaucoup pensé à ma nounou qui, une fois de plus, se fait charcuter à l’Hôtel Dieu. En fin de journée les nouvelles sont bonnes. Dîner à la Sardegna.

19071ème jour

La veuve joyeuse à l’opéra Garnier

Aller retour à Bruxelles dans la journée avec une réunion client et un déjeuner à La Luna.
De retour à Paris, je retrouve ma sœur à Notre Dame. Je vais l’héberger quelques jours chez moi car elle est venue accompagner ma nounou qui doit subir une nouvelle opération à l’Hôtel Dieu. Nous repartons à l’opéra Garnier car j’ai eu deux places pour la Veuve Joyeuse. Je me faisais une joie de revoir cet opéra que je n’avais vu qu’une fois au Volksoper il y a fort longtemps. Hélas, la mise en scène poussiéreuse de Jorge Lavelli s’avère d’une austérité et d’un ennui incroyables pour un opéra qui devrait être du début à la fin une vraie bulle de champagne. Seul Bo Skhovus parvient à nous tirer de la torpeur de cette soirée.

19070ème jour

Stress

Je devais normalement aller aujourd’hui à la visite médicale obligatoire et j’avais même pensé faire à mes collègues la vieille blague de Michael "J’espère que je n’ai pas oublié de mettre un slip", mais Turquie et stress aidant, j’ai du poser un lapin au médecin du travail.

19069ème jour

Istanbul Paris

Je rentre d’Istanbul à Paris par un vol horriblement matinal. A l’heure du déjeuner, je passe à la Chaumière à musique pour acheter le coffret de l’ensemble des enregistrements de Maurizio Pollini de musique du vingtième siècle, et en particulier son formidable Petrouchka. J’ai déjà la plupart de ces disques en CD séparés, mais le passage en coffret me permet de gagner quelques centimètres d’étagère.

19068ème jour

Istanbul

Réunion de travail sur la rive asiatique chez mon turc fortuné.
Déjeuner sur les bords du Bosphore dans un très bon restaurant de poisson.
Nuit au Novotel, afin de me trouver près de l’aéroport.

19067ème jour

Klimt Persönlich

La raison de ce court séjour, peu attirant du point de vue des concerts, était de rencontrer un grindrien au physique intéressant, un garçon se disant consultant chez SAP et que j’avais capté lors de mon dernier passage à l’aéroport de Vienne. Nous avions discuté de nombreuses fois sur Grindr, notamment lorsque j’étais à New York, mais aussi par téléphone lorsque j’étais à Paris. Constatant qu’il me fuyait depuis mon arrivée à Vienne, j’ai vite compris que je ne le rencontrais jamais. Les messageries sont des repaires de mythomaniaques; j’ai fini par m’y habituer. J’ai donc meublé ma journée en visitant Klimt Persönlich, l’intéressante exposition du Leopold Museum où l’on pouvait voir la centaine de lettres envoyées par Klimt à son amie officielle Emilie Flöge. J’ai déjeuné au café Griensteidl et je suis reparti à l’aéroport.
Alors que j’attends dans la salle d’embarquement, un type crie en allemand à plusieurs reprises à l’entrée de la salle. C’est après quelques minutes seulement que j’ai compris qu’il cherchait à savoir à qui appartenait un costume oublié dans le scanner à bagages à mains. Ce costume était le mien. Je suis allé le chercher sous le regard ironique des autres passagers.
Vol calme Vienne Istanbul.

19066ème jour

Retour au Musikverein

Le matin de bonne heure je prends le vol Istanbul Vienne de Turkish Airlines. A bord, une dizaine de garçons slovaques et bronzés qui semblent revenir du tournage d’un film porno. L’un d’entre eux est assis juste à côté de moi, mais je n’ose lui demander d’où il revient.
Il fait un temps magnifique à Vienne et c’est un vrai plaisir que de flâner dans les rues. Je reste en arrêt devant un type qui se tient en lévitation devant les badauds stupéfaits. Il se tient là, posé dans le vide, les jambes en tailleur, avec juste une canne qui le relie mollement au sol. Il a aussi à la main un parapluie ouvert qu’il fait de temps à autre tournoyer autour de lui pour bien montrer qu’il n’y a que le vide au dessus et surtout au dessous de lui. Après l’avoir observé quelques minutes, j’en arrive à la conclusion qu’il doit être d’une maigreur absolue et que des coussins gonflés à l’hélium et collés à son corps le tiennent ainsi en lévitation.
En début d’après-midi, je vais chez le coiffeur dans le centre commercial de la Mahlerstrasse, puis à 15h30, je vais au Musikverein pour un concert que les Wiener Symphoniker et le choeur du Singverein donnent à l’attention des familles. Le programme, dirigé par Johannes Wildner, parle de lui même: des extraits de la Création, de la Passion selon Saint Matthieu, du Requiem de Mozart, l'Allelujah de Haendel, un autre Allelujah, extrait de l'oratorio "Das Buch mit sieben Siegeln" de Franz Schmidt, "A round of three country dances in one" de Thomas Ravenscroft, l'Ouverture et le Mondchor des Joyeuses commères de Windsor de Nicolai, l'inévitable Choeur des esclaves de Verdi et le non moins inévitable Finale de la Neuvième Symphonie de Beethoven.
Il y a un type qui fait les présentations des œuvres et le chef du Singverein nous fait même chanter une ballade russe très amusante.
Dîner dans un restaurant italien près de la Schwedenplatz.

19065ème jour

Tensions

Journée de tension extrême à mon hôtel à mon client avec Paris au téléphone à intervalles réguliers. Ce projet qui m’obsède maintenant depuis plus d’un an risque d’avoir raison de moi si je ne le mène à bout. En fin de journée, mon client m’invite à dîner chez Konyali.

19064ème jour

Zurich Istanbul

Dans la matinée, Zurich Istanbul. Il fait un froid glacial, beaucoup plus froid qu’à Zurich en tous cas. Comme je n’ai toujours pas de voix, je travaille l’après midi au Hyatt et, le soir, je retrouve ma fille aînée et son chéri qui séjournent à Istanbul. Je les emmène dîner au Sans et je les présente à Yakup.
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