19034ème jour
Paris Milan
Un garçon qui habite le voisinage voulait passer me voir au réveil pour fumer un joint et me sucer. Par jeu, j’avais dit oui mais lorsque le réveil a sonné, je ne sentais plus du tout la situation, tout simplement en raison de l’heure. Je lui ai envoyé un SMS pour annuler. Il semblait déçu.
Je pars à Roissy, juste le temps de récupérer ma fille aînée qui rentrait d’Asie. Je suis ému de la retrouver mais j’ai peu de temps car j’ai moi-même un vol pour Milan. Elle est encore en tongs et, malgré le froid intense, elle m’accompagne dans la navette du terminal 2, navette qui fait un détour hallucinant par un parking du bout du monde, encore au-delà du terminal 2G. La balade fait que je rate mon avion et dois prendre le suivant.
A Milan je vais à l’hôtel d’HLG qui donne des interviews à la presse à l’occasion de la sortie de l’édition italienne de sa biographie simplifiée.
Le soir, grande conférence de presse à
La Scala en présence de Riccardo Chailly, puis buffet dinatoire dans une magnifique salle recouverte de fresques, dans l’hôtel particulier appartenant à l’éditeur d’HLG.
19033ème jour
Le souffle au cœur
Un garçon des beaux quartiers m’ajoute sur
skype alors que je suis au bureau et s’intéresse beaucoup à moi. Il dit s’appeler
Mathieu de Bonaventure mais c’est bien évidemment un pseudonyme bidon. Je joue le jeu mais le garçon semble être aussi bidon que son nom.
Le soir, je regarde par hasard
Le souffle au cœur de Louis Malle sur
TV5 Monde. Je me souviens parfaitement d’avoir lu des articles un peu choqués par le film lors de sa sortie en 1971. Aujourd’hui, on n’est plus guère choqué mais, étrangement le film, tout en ayant beaucoup vieilli, reste étonnamment moderne et m’a donné une grande bouffée de nostalgie.
19032ème jour
Tu seras un homme
Vu en DVD
Tu seras un homme, bon film français assez efficace, mais je dois reconnaître avoir systématiquement du mal avec Lorànt Deutsch, même si ce rôle de fils un peu minable lui va bien.
Dans l’après-midi, je jette dans une poubelle l’invitation reçue la veille d’Antoine pour aller assister à
Race, la pièce de David Mamet dont il participe à la mise en scène. J’ai hésité à la lui renvoyer, mais j’ai finalement opté pour la poubelle et le mépris, gagnant ainsi un peu de temps et d’agent.
Le soir, dîner avec ma plus jeune fille au restaurant italien de Montmartre.
Et puis, comme je n'ai plus de nouvelle de l'autre Antoine qui ne répond à aucun message depuis deux semaines, je lui laisse ceci sur
facebook:
Comme tu es un pleutre, je vais te simplifier la tâche: tu es un mec sans talent, sans intérêt et sans éducation. Comme je sais bien que tu n'as jamais eu l'intention de me rendre l'argent que je t'ai prêté, je t'en fais cadeau. Ne plus t'avoir comme boulet à me demander d'inviter tes potes minables à bouffer, cela vaut largement cette somme. Comme tu n'as aucun talent ni musical ni pictural, que tu ne sais même pas aligner deux mots sans faire de faute d'orthographe, il va peut être falloir te mettre au boulot et arrêter de vivre aux crochets des autres. Bon vent.
19031ème jour
Le Harcourt du pauvre
Le matin, je vais de bonne heure à Roissy pour récupérer l’une de mes filles qui rentre d’une semaine de vacances à Montreal. Nous célébrons le bonheur de nos retrouvailles avec un tartare du
café Pierre devenu
MÖM.
L’après-midi, je me rends au cinéma
MK2 Bibliothèque pour tester la cabine photomaton
Harcourt qui y est installée. C’est une cabine apparemment normale mais elle tente de reproduire la lumière et surtout le fameux halo
Harcourt. Pour la somme de dix Euros, on a droit à trois essais et bien sûr on essaye de bien faire les choses. Je me suis habillé plutôt élégamment, en blanc et noir, et je tiens à prendre la pose Harcourt en regardant de trois quart. C’est difficile de prendre une bonne pause en regardant de trois quart (il aurait été plus judicieux de placer l’écran de contrôle sur le côté). Les deux premières poses sont bien sûr mal cadrées. La troisième est convenablement cadrée mais j’y ai un air sinistre. Tant pis pour moi.
19030ème jour
Istanbul Bartok
Il a neigé dans la nuit et le chauffeur de taxi avance plus modérément qu’à l’habitude sur le chemin de l’aéroport. Alors qu’il m’a entendu parler français au téléphone, il vérifie d’où je suis et satisfait me déclare : "
Sarkozy Pinnochio!".
Le vol de Paris a deux heures de retard et c’est juste à l’heure que j’arrive avec ma fille au théâtre des Champs Elysées pour le concert Bartok de l’orchestre
Philharmonia. Rien à dire de ce concert, si ce n’est que j’ai toujours autant de mal à entrer dans le monde de ce compositeur. Cette musique m’est presque indifférente, à l’exception de quelques pièces pour piano et des danses roumaines. Ma fille est très impressionnée par le nombre de spectateurs que je connais dans la salle et me déclare : "
Papa tu es un VIP !"
19029ème jour
Istanbul
Ce matin, sur le premier pont du Bosphore, le taxi qui roulait devant nous arborait un panneau noir vantant le boycott des produits français. Ce genre de panneau fleurit à Istanbul depuis quelques jours.
Le soir, depuis ma chambre d’hôtel, je capte Ilker, un
grindrien qui habite la côte anatolienne. C’est assez loin, une demi-heure de taxi, dans un quartier que je connais mal, mais je suis assez tenté. Alors que je suis en train de m’habiller après une douche, je comprends qu’il s’attend à une relation tarifée et bien évidemment, j’annule tout et je me couche.
19028ème jour
Bartok Istanbul
Ce matin, j’ai appelé le théâtre des Champs-Elysées pour savoir si eux, pouvaient me fournir des duplicatas des billets du concert Bartok. Ils me répondent qu’à priori c’est possible, mais qu’il faut voir directement avec la fnac. Ils me donnent le numéro d’un centre clients où en effet, on me confirme que cela est possible, les places étant numérotées. Je retourne à la fnac, cette fois ci à
Ternes, et là tout se règle enfin.
Le soir, départ pour Istanbul où, pour la première fois depuis longtemps, je séjourne au
Hyatt. Je travaille tard dans la nuit dans ma chambre d’hôtel.
19027ème jour
Mais où ai-je donc mis mes billets du concert Bartok ?
Il y a quelques semaines, alerté par Philippe(s) de l’Escalier, j’avais acheté deux billets à un prix très bas pour la concert Bartok de l’orchestre
Philharmonia au théâtre des Champs-Elysées. Depuis quelques jours, je n’arrive pas à remettre la main sur les deux billets et après avoir cherché un peu partout, je me rends à la
fnac des Champs Elysées pour tenter d’obtenir deux duplicatas mais après un bon quart d’heure de négociation, il s’avère que cela est impossible.
19026ème jour
Paris Francfort Paris
Aller retour Paris Francfort dans la journée pour une réunion qui s’avèrera être plutôt inutile. A midi, je déjeune au
café Rosso, un restaurant qui se situe à l’intérieur de l’
Alte Oper, l’un des rares bâtiments du vieux Francfort qui soit encore debout.
19025ème jour
Ravel au Théâtre des Champs Elysées
Dans l’après-midi je reçois, un message SMS de ma fille depuis une boutique
Urban Outfitters où nous sommes allés ensemble à Montreal.
Le soir au théâtre des Champs-Elysées, j'assiste à un concert Ravel par l’orchestre de Rotterdam dirigé par Nezet Seguin. Résultat mitigé. A aucun moment je ne vibre dans ce beau programme. Je suis heureux d’entendre pour la première fois la chanteuse Anna-Caterina Antonacci qui semble se faire un beau succès en ce moment. Content d’entendre aussi pour la première fois en concert la version intégrale de
Daphnis et Chloé. Content aussi d’avoir revu mon ami H.
19024ème jour
21
Aucun souvenir de cette journée si ce n’est qu’elle est une date importante pour ma famille mais qu’on ne s’appelle pas particulièrement ce jour là.
19023ème jour
Lisbonne Paris
Journée ennuyeuse et sans grand intérêt. Le vol de retour de Paris à Lisbonne me semble interminable. Je partage le taxi de retour d’Orly à Paris avec un collègue et je suis content de me retrouver chez moi après cinq nuits à l’hôtel.
19022ème jour
Lisbonne III
Dîner avec plein de collègues dans un ancien local industriel transformé en restaurant branché à la nourriture banale. L’attraction de la soirée est une nouvelle collègue britannique assez jolie qui, parait-il se flatte d’aimer les mecs au cul serré afin de les doigter. Après dîner, la fille en question à l’air de beaucoup s’intéresser à moi, mais je me rends vite compte qu’elle est saoule et je laisse tomber l’affaire. Après dîner, on va boire un verre à
Irish & Co, une boîte à l’atmosphère survoltée et qui se trouve sous le grand pont du 25 avril.
19021ème jour
Lisbonne II
Devinez quoi ? J’ai repris une
Santola recheada à
Solar dos Presuntos.
Dans l’après-midi, je reçois un SMS de ma fille depuis Montreal.
Le soir, dîner dans un endroit médiocre au bord de la mer près d’Estoril.
19020ème jour
Istanbul Lisbonne
Un vol inhabituel pour moi depuis Istanbul jusqu’à Lisbonne et qui, à ma grande surprise, dure cinq heures. L’avion de la
Turkish Airlines passe au dessus de Rome, de la Sardaigne, des Baléares et de Madrid avant de virer au dessus de l’océan Atlantique, de survoler la vieille ville où j’ai passé une partie de mes dernières vacances d’été et d’atterrir enfin. J’entraîne quelques collègues pour déguster une
Santola recheada au restaurant
Solar dos Presuntos qui est définitivement mon préféré à Lisbonne. Puis nous prenons un verre de
Ginja à
Ginjinha, mon bistro minuscule du
Largo de São Domingos et que j’avais découvert avec Manu voila une dizaine d’années. Le soir, dîner à
Kais, dans un restaurant branché du
Kais de la Viscondessa.
19019ème jour
Istanbul
Je retrouve mon client au café de Maslak à 8h30 comme d’habitude. Il fait beau et froid et j’ai mal à le croire lorsqu’il m’annonce que la météo annonce de la neige pour l’après midi. Mais en effet, alors que nous rentrons sur Istanbul après une journée de travail, des flocons tombent et nous croisons des voitures couvertes d’une épaisse couche de neige. Comme d’habitude à Istanbul, la neige crée des embouteillages abominables et j’abandonne mon client et je rentre à mon hôtel en métro.
Alors que je regarde
Les amants de Louis Malle à la télévision (magnifique premier sextuor de Brahms !) la famille arabe voisine continue de brailler. N’y tenant plus je demande à changer de chambre et je passe une nuit parfaite.
19018ème jour
Paris Istanbul
Déjeuner au
Vagenende dans lequel je n’avais pas mis les pieds depuis une vingtaine d’années. Les lieux ont été rafraichis tout en respectant le magnifique décor de 1904.
Je passe ensuite à la
Chaumière à musique qui a enfin réussi à me dégotter un exemplaire des
Liederkreis et (surtout
Mondnacht) de Schumann par Matthias Goerne.
Comme j’ai un rendez vous à Istanbul le lendemain matin, je prends le vol
Turkish Airlines de 17h30.
Il fait très froid à Istanbul, beaucoup plus qu’à Paris.
A mon hôtel, la chambre d’à côté est occupée par une famille arabe très bruyante. Je gueule depuis mon lit, je tape à plusieurs reprises sur les murs mais rien n’y fait. J’appelle la réception pour leur demander de traiter le problème. J’entendrai le téléphone sonner dans la chambre voisine et il y aura une brève accalmie avant que les bruits ne reprennent. L’épuisement me permettra de trouver enfin le sommeil vers trois heures du matin, en me maudissant de ne pas avoir demandé immédiatement à changer de chambre.
19017ème jour
Marco III
Le soir, je reparle avec
Marco, le mexicain aux yeux clairs. Il a l'air d’avoir envie de sexe, moi aussi, et peu de temps après il sonne à ma porte. Cette fois-ci il est blond, à cause des douaniers, me dit-il, pour être cohérent avec la photo de son passeport, puisqu’il rentre au Mexique prochainement pour quelques jours de vacances.
On ne reste pas longtemps devant le feu de bois, on se retrouve vite dans ma chambre dans l’une de mes positions préférées. Il embrasse particulièrement bien, il a la peau miraculeusement douce et je découvre qu’il a de grands tatouages sur l’épaule et ailleurs encore.
Malheureusement il ne reste pas pour passer la nuit avec moi et pourtant, j’aurais eu du plaisir à me réveiller de temps en temps au cours de la nuit avec quelqu’un auprès de moi. Après son départ, je regarde la fin de
Animal Kingdom, un film australien très noir et plutôt réussi.
Cette soirée m’aura fait du bien car je n’aurai pas eu de sexe vraiment agréable avec un garçon depuis ma rupture avec Antoine.
19016ème jour
Hugo Cabret
Très énervé par un problème professionnel, j’ai décidé de prendre une journée de congés. Je me trouve un costume
Paul Smith en solde chez
Tony Truand et, le soir, je me rends avec ma plus jeune fille au
Pathé Wepler pour voir les aventures d’
Hugo Cabret, film d’adolescent plutôt réussi et bel hommage à l’époque des tous premiers films. Mention particulière à Sacha baron Cohen alias Borat et la scène d’anthologie où il prend son bain avec son dobermann.
19015ème jour
Faux départ
En fin de matinée, je me rends à Roissy afin de partir à Paderborn via Munich. Alors que j’attends dans le salon
Lufthansa, j’apprends que mon meeting allemand est annulé. Je prends un
bretzel, une bière et je rentre au bureau, ravi d’échapper à un déplacement particulièrement ennuyeux.
19014ème jour
mobile.free.fr
Dans la journée, je confirme mon projet, objet du dossier bancaire de la veille, et bien persuadé qu’en cette période de crise imminente, la probabilité de perdre une somme rondelette est assez forte.
Le soir, je prends un numéro de mobile
free sans trop savoir ce que j’en ferai mais comment refuser une ligne gratuite ? Comme on peut choisir son numéro parmi une liste de dix, je continuerai de tenter ma chance dans les semaines à venir dans l’espoir de dénicher un beau numéro.
19013ème jour
Faffner au Megastore
En rentrant du travail, je passe au
Virgin Megastore pour acheter le CD du Concert du Nouvel An dont je possède toutes les éditions publiées depuis 1979. Ce concert de 1979, le dernier a être dirigé par Willi Boskowsky avait été publié en 33 tours par Decca et à l’époque, commercialiser en quelques jours un concert live avait été considéré comme un véritable exploit. Les concerts de Maazel (1980-1986) n’ont été publiés que sous forme d’extraits et à compter du fameux concert de Karajan de 1987, la publication a été systématique.
Alors que m’apprête à payer, j’aperçois à la caisse voisine, j’aperçois Igor Bogdanoff qui ressemble de plus en plus à Faffner.
Rentré chez moi, je constitue un dossier bancaire compliqué qui me permet de découvrir que j’ai encore eu un fraude sur ma carte bancaire (bien modeste puisque de dix euros).
19012ème jour
Antoine III
En fin de journée, Antoine passe chez moi avec celui qu’il me présente comme étant son meilleur ami, un colombien assez laid et un peu étrange dont je n’ai toujours pas très bien compris ce qu’il faisait dans la vie. On boit une bouteille de champagne chez moi et on va dîner tous les trois chez Ganier.
19011ème jour
Melancholia
Vu en bluray le film
Melancholia que j’avais raté lors de sa sortie. Envouté par la beauté des images et l’étrangeté de l’atmosphère et, bien sûr, par la musique de
Tristan.
Le soir, je récupère Thomas devant la
Cinémathèque et nous dînons ensemble au
café Beaubourg.
19010ème jour
Shame
Le crétin de la caisse du Cinéma des
Cinq Caumartins m’a quasiment engueulé car je n’avais pas vu le petit panneau complet indiquant qu’il n’était plus possible d’acheter des billets pour la séance de 17 heures. A la place, je suis allé voir
Shame, ce film magnifique, flamboyant et désespéré avec Michael Fassbender. C’est une vision sombre et belle de New York et le vagabondage cruellement égoïste du personnage principal n’a pas été sans me rappeler ma propre vie.
19009ème jour
Antoine II
Je passe chercher Antoine à la gare de Bezons. Il est habillé un peu n’importe comment, coiffé avec une affreuse queue de cheval mais cela ne l’empêche pas d’être magnifique. Nous déjeunons à la
Vinoteca, il me raconte ses activités de travailleur humanitaire dans des pays lointains avec sa mère, puis la mort de celle-ci il y a six mois. En début d’après-midi, je le dépose à la Madeleine et le lui glisse une enveloppe avec la somme qu’il m’avait demandée la veille en sachant parfaitement qu’il ne me remboursera jamais.
19008ème jour
Antoine I
Milan Paris le matin de bonne heure. Alors que je suis dans le taxi de Roissy au bureau, le chauffeur est en verve :
- Cette année, c’est pas la neige c’est la pluie. On va bientôt passer le permis bateau.
- Et bonne année surtout. On vous l’avait jamais dit !
Déjeuner à la villa corse avec le très petit groupe de collègues de mon ancienne boîte avec lesquels je suis resté lié.
Le soir, alors que je rentre du bureau je capte sur
grindr un très beau garçon qui ne me répond pas. Alors que je lui réécris un message avec juste le mot
soupir, il me répond enfin et je comprends qu’il n’avait jamais reçu le premier message. Je constate sur sa page
facebook dont il m’a donné l’adresse qu’il est vraiment magnifique mais il a deux défauts : il s’appelle Antoine et alors que l’on ne se connaît même pas, il me demande de lui prêter de l’argent. La beauté l’emporte et après une discussion qui se poursuit tard dans la nuit, nous prenons rendez-vous pour déjeuner le lendemain. Avant de m'endormir une recherche google me confirme qu'
il est très beau mais qu'il
embrasse n'importe qui.
19007ème jour
Gerardo
Journée sans grand charme de réunions à Milan. Le soir, après un passage à la boutique
Abercrombie (rien acheté) et chez
Ricordi (rien acheté non plus) je discute avec un
grindrien qui passe me voir à mon hôtel un peu après deux heures du matin. Il s’appelle Gerardo, il est péruvien et beaucoup moins bien que sur ses photos mais je n’ai pas le courage de le renvoyer. On s’embrasse, il me suce, il prend tellement de poppers qu’il ne se sent pas très bien et qu’il repart sans qu’on ait fait grand-chose. Je m’endors épuisé.
19006ème jour
Paris Milan
En fin de journée, c’est mon premier vol de l’année et je repars à Milan. A l’arrivée, je ne résiste pas au plaisir de conduire la nouvelle
Alfa Giuletta de mon collègue italien et nous dînons a la
Risacca 6, un restaurant de poisson près de la
Porta Vittoria.
19005ème jour
Marco II
Le soir, Marco, le Mexicain qui m'avait
posé un lapin le mois dernier, passe me voir. Il fait ses études à Paris et, sur ses photos
Grindr, il a des cheveux blonds et des yeux verts. Les yeux verts semblent originaux et liés à son ascendance paternelle allemande, mais les cheveux blonds étaient une fantaisie d’un moment et sont désormais bruns. Comme je n’ai plus de vodka, on boit des Gin pamplemousse. Je l’aurais bien embrassé mais je n’ai pas osé.
19004ème jour
1er janvier
La journée s’écoule avec le traditionnel concert du nouvel an dirigé cette fois ci par Mariss Jansons qui semble rétabli de sa bronchite et inclut un peu de Tchaikovski au menu de la famille Strauss. Bruno Duteurtre qui présente le concert sur France 2, est assez amusant lorsqu’il déclare que le Concert du Nouvel An est tellement conservateur qu’il en devient provoquant.
Je rentre sur Paris en train en regardant sur mon iPad le film bien médiocre
Il n’est jamais trop tard (Larry Crowne) avec Tom Hanks et Julia Roberts. Visite de Thomas qui passe prendre un verre chez moi.