18027ème jour
Flamm
Chez
Flamm comme si souvent lorsque je viens à Istanbul. Et comme toujours chez
Flamm, je prends en entrée les mini feuilles de vignes farcies qui sont je pense les meilleures au monde. En tout cas, les meilleures que je n’ai jamais mangées tout autour de la Méditerrannée.
18026ème jour
Le Chant de la Terre à Pleyel
J’avais accepté de passer ce début de soirée avec deux collègues pour assister à la répétition du Requiem de Mozart par Hugues Reiner et son orchestre, et participer à une séance où l’on pouvait soi même répéter l’
Ave Verum de Mozart. La répétition était intéressante et Hugues Reiner m’a plutôt impressionné dans son incroyable volonté à compenser les faibles effectifs de son orchestre par une énergie destinée à remplir les immenses volumes de l’église. A moment, il lance aux violoncelles "
Jouez plus fort ! On dirait que vous n’êtes que deux !!" Et ce qui est amusant est qu’ils étaient effectivement deux.
Puis est venue la partie interactive qui se tenait dans la crypte de Saint Sulpice. J’ai été tellement honteux du traitement que nous infligions à l’
Ave Verum que j’ai pris la poudre d’escampette à 20h30, j’ai filé vers la salle Pleyel et je suis entré dans le Hall à 21h00 précises. "
L’entracte n’a pas encore commencé ?" ai-je demandé. "
Il vient de finir!" m’a-t-on répondu. J’au couru comme un fou pour récupérer mon billet, une hôtesse m’a accompagné dans l’ascenseur et les couloirs vides et je me suis assis dans mon fauteuil au moment précis où Kent Nagano levait sa baguette pour commencer le
Trinklied du Chant de la terre. Magnifique interprétation orchestrale de l’œuvre, avec malheureusement des solistes un peu en deçà : Klaus Florian Vogt qui a un peu de mal à se sortir de la redoutable partition et Christian Gerhaher qui est parfait lorsqu’on l’entend. Hélas il est le plus souvent inaudible depuis le premier balcon et je n’entendrai quasiment aucun des
ewig, en tout cas pas les derniers. J’envoie un SMS de félicitations à l’un des altistes ami d'Alban Berg et je rentre chez moi.
18025ème jour
Le vieux chauffeur de pousse-pousse
C'était mon tout premier voyage lointain avec V. Nous avions passé deux nuit à Jogjakarta, la ville touristique de Java proche du temple de Borubudur. Dans mon souvenir, la ville elle même a peu d'intérêt, elle est assez accidentée et le moyen de transport préféré des touristes est un pousse-pousse tiré par un vélo. On avait moyennement envie d'essayer mais un vieux chauffeur nous a tellement supplié que nous avons fini par céder. Au début, la route était plate et tout allait bien mais dès qu'il y avait une côte, le vieil homme faisait tellement pitié que nous marchions à côté de lui.
18024ème jour
Chéri
Rendez vous avec Mathias sur les Champs Elysées qui comme à l’habitude est en retard. On regarde ensemble le
Chéri de Stephen Frears d’après Colette qui est un film plutôt bien fait, aux décors sublimes et dont tous les acteurs sont dans le ton, mais dont il se dégage un ennui difficile à expliquer.
18023ème jour
Clément
Je retrouve Clément, mon coiffeur branché qui est retourné travailler chez
Toni & Guy mais qui n’arbore plus son chapeau noir. C’est bien l'un des seuls coiffeurs que je n'aie jamais eu avec lequel c'est agréable de discuter pendant qu’il s’occupe de moi.
Après la séance, je vais déjeuner dans le restaurant où j’avais dîné pour la première fois avec Orson il y a un peu plus d’un an, puis je rentre chez moi en
vélib et j’ajoute Clément dans mes contacts
Facebook.
18022ème jour
Tête
Je passe à la gare Montparnasse chercher ma fille aînée qui rentre de vacances. Dans la voiture, je lui demande si elle a bien ses clefs et ma question l’affole aussitôt. Non elle ne se souvient pas de les avoir prises. Moi je suis plutôt content, cela signifie qu’elle passera ce week end chez moi. Arrivée à la maison, elle vide sa valise entièrement et retrouve le trousseau. On passera quand même la soirée ensemble.
18021ème jour
La gargote véreuse
L'un des avantages de rédiger ces lignes sur un traitement de texte et non plus directement sur l'outil de blog est de bénéficier d'un correcteur orthographique. C'est ainsi que j'ai pu m'apercevoir que j'écrivais
gargotte et non
gargote, ainsi que
verreuse au lieu de
véreuse.
Un jour de grand courage, je ferai un peu d'archéologie afin de corriger ces deux erreurs, à défaut des autres.
18020ème jour
Suffisance
Louis XVIII s'entrenait un jour avec Talleyrand au sujet d'un certain Monsieur de Blacas.
Au cours de la conversation, le Roi dit : "
Ce pauvre Blacas, il aime la France, il m'aime, mais on dit qu'il est suffisant."
Ce à quoi Talleyrand répondit : "
Ah oui, Sire, suffisant et insuffisant."
18019ème jour
Jakub
Il y a plusieurs mois que nous devions nous rencontrer. Il y avait même eu deux rendez vous ratés, l'un à Londres et l'autre à Prague. Il est tchèque, il mesure plus de deux mètres et il a des yeux verts étonnants.
Dès que le concert se termine, je le préviens et on se retrouve en face du
Village. Je le reconnais évidemment de très loin, même s'il a maintenant les cheveux courts. Je lui propose de dîner au
Caprice qu'il ne connait pas.
Après dîner, je lui propose de venir à mon hôtel et nous y filons en cab. Nous passerons un début de nuit fort agréable, expérimentant des positions que son corps immense rendait parfois périlleuses. Le lendemain, n'ayant pas le courage de prendre le premier Eurostar, j'ai opté pour l'un des suivants et nous nous sommes quittés à
Saint Pancrace, après avoir pris notre petit déjeuner ensemble dans la gare.
18018ème jour
Bartok et Bruckner par Daniel Harding et Lang Lang au Barbican
Je suis totalement entouré de chinois ou plutôt de chinoises en ce début de concert. Elles sont venues pour leur idole et ne resteront d'ailleurs pas pour le Bruckner.
Le
Deuxième Concerto de Bartok est une telle démonstration de virtuosité qu'elle convient parfaitement aux doigts de Lang Lang. Comme à l'habitude, son "
show off" s'exprime aussi dans son corps mais l'oeuvre s'y prête sans doute plus qu'une autre. Magnifique accompagnement du London Symphony Orchestra et de Daniel Harding.
Le programme du concert présumait un peu de mes forces après une journée de travail et j'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans la
Cinquième Symphonie de Bruckner.
18017ème jour
Pleyel 2009-2010
20/09/2009 16:00
Chicago Symphony Orchestra - Bernard Haitink
Mozart: Symphonie n°41 "Jupiter"
Johannes Brahms: Symphonie n°1
27/09/2009 16:00
London Symphony Orchestra - Valery Gergiev
Claude Debussy: La Mer
Dmitri Schostakovitch: Symphonie n°8
23/10/2009 20:00
Simón Bolívar Youth Orchestra of Venezuela
Orchestre Philharmonique de Radio France - Gustavo Dudamel
Maurice Ravel: Daphnis et Chloé (Suite n° 2)
Evencio Castellanos: Santa Cruz de Pacairigua
Hector Berlioz: Symphonie fantastique
17/12/2009 20:00
Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam - Mariss Jansons
Gustav Mahler: Symphonie n° 2 "Résurrection"
06/02/2010 20:00
Staatskapelle Berlin - Daniel Barenboim
Ludwig van Beethoven: Concerto pour piano n°2
Arnold Schönberg: Variations pour orchestre op.31
Ludwig van Beethoven: Concerto pour piano n°3
22/02/10 16:00
Boston Symphony Orchestra - James Levine - Renée Fleming
Franz Scchubert : Ouverture de Rosamunde
Richard Strauss : Viet letzte Lieder
Mahler : Quatrième Symphonie
26/02/2010 20:00
Berliner Philharmoniker - Sir Simon Rattle - Mitsuko Uchida
György Ligeti: San Francisco Polyphony
Ludwig van Beethoven: Concerto pour piano n°4
Jean Sibelius: Symphonie n°2
27/02/2010 20:00
Berliner Philharmoniker - Sir Simon Rattle
Richard Wagner: Ouverture des Maîtres chanteurs
Arnold Schönberg: Symphonie de chambre n°1
Johannes Brahms: Symphonie n°2
18016ème jour
Chris II
Je vais à Nation, j'attends longtemps Chris qui me rejoint enfin et je l'emmène sur un parking près de Marne la Vallée pourqu'il puisse aller travailler à sa boutique. Je rentre sur Paris en me demandant pourquoi je peux bien faire tout ceci.
18015ème jour
Tobias
Je retrouve Tobias pour un dîner au Dôme du Marais. Il est toujours aussi énervant et amusant avec ses expressions maniérées mais il a de beaux yeux. On passe chez lui boire un verre. Il habite un bel appartement clair rue Michel Le Comte. Je serais bien resté pour la nuit mais il n'en avait visiblement nulle envie.
18014ème jour
Facile
Comme souvent le soir, quand je ne rentre pas trop tard du travail, j'écoute
L'invité du jour sur
Radio Classique. Ce soir, Olivier Bellamy reçoit mon voisin Etienne Vatelot qui raconte quelques anecdotes savoureuses sur son "client" Mstislav Rostropovitch et notamment ce jour où il a débarqué dans son atelier, son Stradivarius plutôt déréglé en lui disant "
Difficile jouer violoncelle!" (à dire avec un gros accent russe). Quelques jours plus tard, Slava revient chercher l'instrument réparé, l'essaye, et ravi, lui déclare : "
Facile jouer violoncelle!"
18013ème jour
Chris I
Il est de très petite taille, avec un joli sourire, un peu intimidé de débarquer comme cela chez moi. Il est d'origine asiatique, étudie dans une école de commerce près de Nation et travaille en banlieue est dans une boutique
Paul Smith. Il est d'ailleurs habillé de façon très étudiée. il ne voudra pas que je le raccompagne et je lui commande un taxi.
18012ème jour
Vide
Journée essentiellement consacrée au travail et dont je ne garde aucun souvenir sauf celui de m'être préparé des oeufs pour dîner.
Pathétique.
18011ème jour
Gran Torino
En ce lundi de Pâques, mes filles et moi retrouvons une collègue britannique près de Saint Augustin pour une promenade en velib qui nous conduit chez Janou. Après déjeuner, nous repartons, toujours en velib, jusqu'au Grand Palais dont nous repartons résignés, effrayés par la file d'attente.
L'après-midi, je vois avec l'une de mes filles Gran Torino, fort décevant par rapport à ce à quoi Clint Eastwood metteur en scène nous avait habitué ces dernières années. Nous nous réconfortons devant un plateau de fruit de mer chez Garnier.
18010ème jour
Compte à rebours
De retour de l’exposition Kandinsky au centre Pompidou, j’envoie une quinzaine d’e-mails tous ainsi rédigés :
Ce petit mot pour te dire que je fêterai mon 18262ème jour a New York.
Ca me ferait plaisir de t'inviter à un spectacle et a dîner ce jour là...
Je serai à NYC du 19 décembre au 2 janvier.
Je t'embrasse.
Vincent
18009ème jour
Le lièvre gourmand
Je décide de faire plaisir à mes filles et de les remmener à l’endroit dont elles me disent unanimement avoir fait le meilleur repas de leur vie. Nous prenons donc la voiture en direction du sud et nous arrêtons un peu en dessous de Montargis à Vailly sur Sauldre. Sans être le meilleur restaurant de France c’est une table vraiment agréable qui mérite amplement son étoile au guide Michelin.
Sur la route, je reçois ce SMS de mon ami new yorkais Paul:
I am at the office now. Am having lunch at the home of two friends. My plan was that we would have dinner tonight, no? I will work a few more hours after lunch then free around 6 or 5 if that us better for you. I hope you may consider staying at my hotel tonight. Tomorrow, I will work 12-6. Can you make a dinner reservation tonight?
Puis celui-ci:
Sorry, Vincent. That was for my friend Emmanuel! Tonight no good but could do a drink tmrw night or a later dinner any night during the week starting at 9. P
18008ème jour
La Quatrième et les Rückert Lieder par Christine Schäfer, l'orchestre de Paris et Christoph Eschenbach
Beau programme mahlerien de l'orchestre de Paris, ce soir à la salle Pleyel avec deux compositions des années 1900-1901, alors que Mahler passe du monde du
Knaben Wunderhorn à celui de Rückert, et au moment précis où il rencontre Alma. Sous la conduite d'Eschenbach, l'orchestre de Paris confirme les grandes qualités mahleriennes qu'il a acquises mais la reine de la soirée est Christine Schäfer que j'entends pour la troisième fois dans la
Quatrième (après
Boulez à Berlin et
Haitink à Amsterdam) et elle arrive aussi bien à nous bouleverser dans les Rückert qu'à nous émouvoir par ses tonalités enfantines dans
das himmlishe Leben
18007ème jour
Un pot - Impôt
Je me rends au pot de départ de la soeur de notre président. Ambiance mi professionnelle mi familiale. J'ai refusé de participer au cadeau, considérant qu'il est un impôt déguisé. Alors que je la félicite, je lui demande, mi figue mi raisin, si son départ en retraite n'est destiné qu'à faire financer par le contribuable français ses activités qu'elle ne manquera pas de poursuivre...
18006ème jour
Isbank
Je retourne dans la grande Tour de l'Oncle Picsou à Levent. Alors que je m'y rendais pour la première fois il y a plus de cinq ans, je n'imaginais pas combien cette ville deviendrait familière.
18005ème jour
Selim et Furkan
Le soir je rencontre Selim. On se retrouve à la sortie du metro
Taksim et on va boire un café sur
Istiklal Caddesi. Il est assez beau garçon mais dès qu’il sourit, l’image est brouillée par une dentition assez laide. Il tient à me raccompagner en direction de mon hôtel et je sens qu’il irait bien jusqu’à ma chambre mais je prétexte je ne sais quoi pour le quitter. Quelques clic de souris plus tard je retrouve Furkan que je retrouve lui aussi à
Taksim mais qui, contrairement à ses photos, a le crâne rasé. Il veut m’emmener dans une boîte près de
Istiklal Caddesi, mais celle-ci est fermée. On se retrouve dans un café assez médiocre et je découvre qu’il ne parle quasiment pas anglais. La discussion s’en retrouve assez limitée. Il a apporté un guide de conversation anglo-turc qui nous permet de se dire quelques phrases prédéfinies comme : "
vous avez de beaux yeux" ou "
combien coûte ce narguilé" ou encore "
j’ai envie de sortir avec vous", mais moi je n’ai pas du tout envie de sortir avec lui et je rentre à l’hôtel.
18004ème jour
Paris Istanbul
Arrivée à Istanbul où il pleut et où le temps est plutôt frais. La ville est bloquée en raison de la visite de Barack Obama qui loge au
Conrad.
18003ème jour
Versailles - Delhi
Le matin, une nouvelle promenade avec HLG et son chien dans le parc de Versailles avec comme à l’habitude, d’intéressantes discussions. Cette fois-ci nous parlons beaucoup de Samuel Barber, qu'il a bien connu, mais aussi de Prokofiev et bien sûr de Mahler.
L’après-midi je passe chercher Tobias, un étudiant allemand de la région de Hanovre qui écrit sa thèse à Paris. Il parle un français parfait mais utilise souvent des mots un peu rares, comme par exemple « émoustillé » et souvent dans un sens un peu différent du sens habituel. Comme il a de plus une expression légèrement précieuse, cela fait un mélange amusant. Nous visitons les très décevantes expositions permanentes de l’Institut du monde Arabe et dînons au
New Jawal, avenue Rapp.
18002ème jour
17 rue Soufflot
Il m’avait appelé en cachant son numéro. Puis avait consenti à me le donner, ainsi que son adresse, 22 rue Soufflot. Je prends une douche et je pars pour le cinquième arrondissement. Je me gare près du Panthéon vers deux heures trente du matin, et alors que j’approche du 22, je le rappelle. Sa voix embrumée montre clairement qu’il s’est endormi, il me demande deux minutes de répit et avoue habiter en face, du côté impair. J’entre dans un bel immeuble haussmannien, je monte au dernier étage, il m’attend à la porte. Il est assez gras, il m’a de toute évidence menti sur son âge (comme moi même d'ailleurs, ce qui est de bonne guerre). Je sais immédiatement qu’il ne se passera rien mais je rentre pourtant dans le très grand appartement. Il m’installe dans un grand canapé blanc, devant un verre de
Fanta (!) et en face d’un immense écran ou défilent des bandes annonce X de Pink TV. Il prépare laborieusement un joint avec l’herbe que j’ai apportée. Je m'ennuie un peu à regarder la télévision, il a basculé le programme sur
A la recherche de la nouvelle Star. Alors que nous fumons il tente des travaux d’approche que je canalise consciencieusement. Le joint fumé, je lui indique que je suis fatigué et je rentre chez moi.
18001ème jour
Summertime
J’ai enfin vu sur Arte
Summertime, le film de David Lean avec Katharine Hepburn. Le film en tant que tel n’est pas inoubliable et il ressemble le plus souvent à un agréable publi-reportage pour inciter les américains à passer des vacances à Venise. Mais je souhaitais le voir depuis fort longtemps, depuis qu’en marchant au hasard dans Venise, j’avais découvert dans la vitrine d’un petit antiquaire de Dorsoduro, des photos du tournage où l’on voyait Katharine Hepburn faire un plongeon involontaire dans le canal, juste devant la boutique.
18000ème jour
Dix huit mille jours
C'est la troisième fois que le compteur de ces pages affiche trois zéros. Les jours s'égrennent dans le sablier, apparemment bien lentement, mais à une vitesse ahurissante si l'on y songe vraiment. Ce 18.000ème opus n'avait rien d'exceptionnel... Juste un déjeuner agréable au
Quai Ouest avec deux collègues de mon ancienne société. Et puis la vie reprend, les jours continueront de s'écouler, le 18.262ème, le 20.000 ème sans doute, le 30.000 peut-être, et puis un beau jour inattendu, le compteur s'arrêtera...
17999ème jour
Londres
Un aller retour pour Londres, ou plutôt pour une bourgade de la banlieue nord-est, proche de la M25. Le chauffeur du taxi rouge qui nous emmène est étonné d'une course aussi longue mais je lui confirme que je sais que celà coûtera autour de soixante livres. On part. En arrivant près de la M25, je sais très bien qu'il faut prendre le rond point de connexion avec la M25, mais lui continue vers le nord-est sur la M11. On perdra une bonne demie-heure avant de pouvoir faire demi-tour et revenir à la M25. Un rien de plus et on se retrouvait à Cambridge.