Le troisième concert du cycle Schostakovich de Valery Gergiev et l’orchestre du Théâtre Mariinski
10h15
Fiumicino Je passe mon vol de retour de Rome (comme celui de l’aller trois jours plus tôt) à finaliser mon texte d’hommage à HLG que je dois rendre le jour même. En arrivant, je trouve derrière ma porte le très beau coffret de 154CD publié par le
Concertgebouw pour ses 125 ans. Je pars aussitôt à
Saint Lazare pour récupérer PE, très élégant, qui arrive de Louviers dans un accoutrement un peu étrange, costume gris, cravate rouge et épingle à cravate, manteau de poil de chat. On passe un moment chez moi et on part à pied à travers le
Parc Monceau jusqu’à la
Salle Pleyel. Comme d’habitude avec Gergiev, le concert démarre en retard avec la
Neuvième Symphonie, l’une de mes préférées avec son ton tellement ironique. Puis c’est le
Premier Concerto pour piano, celui avec orchestre à cordes et trompette. Je retrouve à l’occasion l’extraordinaire Daniil Trifonov, radieux et souriant dans cette œuvre dont certains passages semblent injouables. Il semble tellement heureux de jouer que c’est à son insistance que Gergiev et l’orchestre bissent le dernier mouvement du Concerto. J’arrive à convaincre PE de changer de place pour la
Quatrième Symphonie et bien nous en prend. Je retrouve l’expérience unique de cette même
Quatrième jouée par l’
Orchestre de Paris et Guennadi Rozhdestvensky ici même un an plus tôt. Triomphe de la salle. Au moment de partir, je perds mon programme (le programme du cycle, donné par erreur gratuitement au public par le personnel de la salle) dans l’étroite fente en bas du dossier du siège devant moi. Il doit y avoir des centaines de programmes sous l’arrière scène de
Pleyel. Un verre de champagne chez moi et nous allons dîner chez
Benoit. Le serveur est plié de rire quand il comprend que le manteau de PE est bien le truc en fourrure bizarre qui pend au vestiaire. On retourne chez moi pour finir le champagne devant un feu de bois et assez rapidement, on s’embrasse. On se retrouve assez rapidement nus tous les deux sur mon lit. Je suis étonné de constater qu’il a une queue gigantesque, en tout cas de proportion vraiment étonnante comparée a son mètre soixante quinze et son poids très léger. On reste un bon moment en 69 avant de se finir selon la
Méthode Fernando qui est mon truc du moment. On dort l’un contre l’autre en cuiller.