Bowie, Mahler & Joshua
Un vol Paris
Heathrow, le
Heathrow Express pour
Paddington, je saute dans un cab dont le chauffeur m’énerve beaucoup car il me fait répéter trois fois
Royal Albert Hall avant de daigner comprendre où je souhaite me rendre. Je débarque donc au guichet du RAH avec ma valise pour me faire entendre dire ce que je sais déjà : il n’y a plus de billet pour la
Deuxième de Mahler de ce soir, dirigée par Mariss Jansons. En revanche, il y aune file d’attente pour les places debout et d’ailleurs, la file est déjà formée à cette heure matinale.
Je dépose ma valise à l’hôtel et je passe au
Victoria & Albert Museum où l’exposition
David Bowie se termine bientôt et, après une heure de queue (!) j'ai mon billet pour visiter l’exposition à 16h45. Je retourne au
Royal Albert Hall et par miracle, quelques places se sont libérées, j’ai donc un billet.
Je prends mon premier
borisbike et je tombe amoureux de ce moyen de transport. C’est d’ailleurs mon premier séjour à Londres où je me passerai de mon
Oystercard. Comparé au
velib, le prix est équivalent (deux livres par jour) mais on utilise sa carte bancaire à chaque location de vélo, et la borne édite un ticket avec un mot de passe composé uniquement de 1, de 2 et de 3, valable dix minutes dans la station. C’est un système surprenant.
Après un
late lunch chez
Tendido Cero, un très bon restaurant de tapas de
South Kensington, il est l’heure d’aller voir l’exposition
Bowie, bondée de visiteurs et dont les objets les plus intéressants sont les costumes de scène, toujours aussi étonnants aujourd’hui.
A 19h00, je suis au premier rang d’une loge du
Royal Albert Hall, entourées de spectatrices à l’accent anglais abominablement snob et qui se font des
dear et
des absolutely delicious. Mariss Jansons dirige ce soir l’orchestre de la Radio Bavaroise dont le son se perd dans cette immense boite qu’est le RAH. La voix de la mezzo Gerhild Romberger, que j’avais tant aimé dans la
Troisième d’Eliahu Inbal à Prague était difficile à entendre dans
Urlicht. Le chœur était probablement deux fois trop petit pour la taille de la salle et déception finale : l’usage d’un orgue électronique au lieu de celui de la salle.
Alors que je dîne au
Thali, un indien de
South Kensignton, je rentre en contact avec Joshua, un jeune français de
grindr qui vit quasiment dans le même pâté de maisons et qui a envie que je vienne le visiter. Après dîner, je passe donc chez lui, un appartement en sous sol comme il est assez commun à Londres. Joshua s'appelle finalement Alex et il a un chien japonais qui perd ses poils. Il est nettement plus grassouillet que sur sa photo grindr mais il suce très bien.