Britten, Haydn, Turnage et Debussy par l’orchestre du Concertgebouw et Andris Nelsons
Après une balade dans
Jordaan, un parcours en tramway où Rémy se fait traiter d’
iceberg par un contrôleur hargneux car il se tient devant sa cabine et après un agréable déjeuner à la terrasse du
De Jaaren, nous retournons au
Concertgebouw pour un concert dirigé par Andriss Nelson et qui démarre par les très beaux
Sea Interludes du
Peter Grimes de Britten. Nous écoutons ensuite le
Concerto pour trompette de Haydn, un vieil ami que j’entends pour la première fois en concert. Le concerto est interprété par
Håkan Hardenberger, un remarquable trompettiste suédois aux allures de jazzman avec sa redingote violette. Il revient en seconde partie pour jouer concerto de Mark-Anthony Turnage dont il est le dédicataire, œuvre étrange dont je me rappellerai essentiellement le bruit mat des percussionnistes qui frappent leur mailloche en quadriphonie. Ce concert au programme hétéroclite s’achève avec
La mer de Debussy, finement ciselée par Andriss Nelsons. Après une petite promenade, nous rentrons à Paris en faisant un stop au
Zoute Zoen,
où je m’étais déjà arrêté avec Brice il y a fort longtemps.
Arrivés à Paris vers minuit, Rémi, qui n’a jamais un sou, m’annonce bizarrement qu’il va en boite avec des amis et je le dépose mystérieusement au
showroom près de l’Elysée.