Le sourire de Niels
Le soir, en rentrant du travail, je récupère chez Dunhill la montre que j’avais
achetée à Dortmund un an plus tôt. Elle a maintenant un bracelet digne de son cadran et elle ressemble désormais tout à fait à celle que j’avais offerte à P. il y a près de dix ans.
A 22h00 précises je me rends au cinéma Pasquier Saint Lazare et je demande si je peux récupérer l’affiche violette des amours imaginaires. Après un peu d’attente, je repars avec un rouleau sous le bras. Arrivé chez moi, je la déroule pour admirer le
sourire angélique de Niels en grand format et, avant de dormir, je lui envoie un message sur facebook pour lui demander s’il accepterait de me la dédicacer lors de son prochain séjour à Paris.