Sheherazade au Concertgebouw
J'ai entendu quatre fois Sheherazade de Rimsky Korsakov en concert. Une première fois il y a fort longtemps au Théâtre du Chatelet par l'orchestre du Concertgebouw dirigé par Chailly,
plus récemment avec tigger, dans la salle du Concertgebouw, mais par l'orchestre de la Radio Néerlandaise et il y a
quelque mois à Tel Aviv, avec Iván Fischer à la baguette. Cette fois ci, un peu comme une reconstitution de puzzle, j'entendais enfin cette oeuvre par l'orchestre du Concertgebouw dans sa propre salle et dirigée par le même Iván Fischer. Je ressors de ce concert très décu. Sheherazade est une oeuvre d'accès facile, mais qui peut terriblement sombrer dans la musique de film insipide, dans le sensuel banal. C'est ce que nous avons eu hier soir avec un Iván Fischer peu inspiré à la tête de l'orchestre. J'étais d'alleurs ressorti du concert de Tel Aviv avec le même sentiment d'ennui. La première partie était composée d'un nocturne peu connu et plutôt ennuyeux de Dvorak et du deuxième concerto pour violon de Bartok, joué par Leonidas Kavakos.