Une arrivée matinale
Je prends mon vol habituel pour Istanbul, celui de 17h35, mais pour une fois cette destination n'est qu'un stop. J'ai une heure à l'aéroport Ataturk pour changer de satellite et embarquer dans un nouvel avion
Turkish Airlines. Mon enregistrement a été fait à l'avance à Orly, je suis au fauteuil 17F, mais bizarrement la place est déjà occupée par un turc souriant qui a lui aussi 17F inscrit sur son coupon d'embarquement. Après une longue attente où je me fais chasser de place en place, l'avion étant presque plein, je me fais finalement upgrader en business.
Nous décollons à 23 heures locales, nous survolons le centre d'Istanbul, j'aperçois la mer de Marmara, la Tour de Galata, la Corne d'Or, le premier pont sur le Bosphore, puis nous filons vers l'Est, en évitant soigneusement de survoler l'Irak.
Quelques heures plus tard, c'est la descente au dessus d'une mer noire. Face à nous une ville immense, hérissée de tours et éclairée comme un sapin de Noël orangé. L'aéroport est d'une taille presque démesurée, d'une propreté suisse. A la sortie, deux brumisateurs tentent vainement de rafraîchir l'air ambiant. La navette du
Novotel m'emmène en dix minutes à l'hôtel. A 5h30, j'entre dans ma chambre et je m'endors.