Un jour a Brasilia
Lever a cinq heures du matin pour ce deuxième jour au Brésil. C'est tranquille, il suffit que je reste à l'heure française. Un taxi m'emmene à l'aéroport de Congonhas, le Orly local. L'aéroport est étrange puisqu'au milieu de la ville, on y pénètre à partir d'une rue normale. L'intérieur est vieillot et tous les appels se font en portugais. Je prends le premier vol pour Brasilia. Un peu moins de deux heures de vol plus tard, j'arrive dans la capitale. Tout le monde connait l'histoire de cette ville créée sur mesure dans les années 50 pour décentraliser le pays. Son plan est étrange. Une forme d'oiseau ou de grand avion. Le fuselage est une longue avenue qui héberge le quartier des Ministeres, chacun d'entre eux étant installé dans un batiment identique. La cabine de pilotage est la
Place des trois pouvoirs ou se tiennent les deux hautes tours du parlement, le Ministere de la Justice et le très modeste Palais présidentiel. Les ailes de l'avion sont les quartiers d'habitation à l'architecture tres homogène et froide. Comme j'ai une heure à perdre je visite l'eglise Don Bosco, sorte de vaisseau de vitrail bleu et la cathedrale, surmontée d'une coupole élancée.
Puis c'est la visite au client, le déjeuner dans un restaurant plutôt chic où je découvre les huîtres grasses des états du Sud. Après déjeuner le ciel est dégagé. Il est maintenant d'un bleu intense, taché seulement de quelques nuages et la luminosité est incroyablement forte.
Nous partons visiter le centre du client, déguisé dans des blouses aubergine peu seyantes. Puis c'est le retour à l'aéroport. Mes collègues insistent pour que nous nous fassions cirer les chaussures. Il y a un salon de coiffure à l'étage de l'aéroport. Nous nous installons dans trois fauteuils surélevés et pour lamodique somme de 6 RS (2 €) mes chaussures brillent de mille feux. Retour pour Sao Paulo. L'Airbus A320 de la TAM frôle les immeubles en atterissant. Mon taxi m'emmene à l'autre bout de la ville a l'aeroport international de Garulhos. Sammy Davis Junior à l'autoradio. Si tout va bien, je reviens fin juin.