19307ème jour

Ambr*ise II - Le retour de Claudio Abbado à la Scala

A 7h50, je récupère Ambr*ise place de l’Europe. Il est à l’heure. A l'aéroport, dans le salon Air France, je lui donne un joint que j’ai fait passer dans mon bagage à main et ça le ravit. Il voyage en business moi en éco et pendant le vol, je jette un regard à travers le rideau de séparation sur sa tignasse foncée. Il est bien là et c’est mon tour d’être ravi par sa présence. On jette nos bagages à l’hôtel, et je lui montre la ville. Le Duomo, bien sûr, la Galerie Vittorio Emmanuele II, la Scala où l’affiche du concert du soir se tient fièrement, la via Monte Napoleone. Nous déjeunons chez Peppino, visitons la boutique Abercrombie et nous poursuivons notre visite de la ville, de Brera au Corso Como.
Après s’être reposés à l’hôtel, nous passons à la Scala récupérer les billets. Il y a des centaines de personnes qui attendent, dans l’espoir d’un billet de dernière minute, bien que le responsable de la billetterie indique clairement qu’aucun billet ne sera vendu.
La salle est pleine à craquer. Le tout Milan est là. Au rang juste derrière nous, Riccardo Chailly, Stéphane Lissner, des politiciens, une vieille actrice de théâtre enturbannée que tout le monde vient saluer.
L’orchestre entre en scène puis Claudio Abbado et c’est une vraie chaleureuse standing ovation pour saluer l’enfant du pays qui revient au bercail. Le Premier Concerto de Chopin, donc, avec cette affiche inédite : Barenboim / Abbado, les deux concurrents pour succéder à Karajan en 1989 à la tête de l’orchestre Philharmonique de Berlin. 150 ans à eux deux. Et il faut bien reconnaître que ce Chopin fut une catastrophe, tant Barenboim tapait et ferraillait dans un florilège de fausses notes, alors qu’Abbado tentait de lui offrir un accompagnement léger et subtil. Mais qu'y avait-il à accompagner? Rien de bien grave, nous n'étions pas là pour Barenboim, ni pour Chopin. Ambr*ise et moi allons boire une coupe de prosecco à l’entracte.
De retour dans la salle, on constate qu’il y a beaucoup de monde sur scène : cent cinquante musiciens sans doute, l’orchestre Philharmonique de la Scala et l’Orchestra Mozart. Le premier mouvement commence et, même si le son n’est pas aussi beau qu’à Lucerne ou à Berlin, on sait d’emblée que l’on va assister à une grande Sixième, une dont on se souvient. La direction d’orchestre est bien sûr d’une immense subtilité, l’équilibre est parfait entre les pupitres. Seul regret, Abbado cède à la mode stupide de jouer II. Andante – III. Scherzo alors que la symphonie sonne tellement mieux dans ce qui était la volonté initiale de Mahler lors de la composition de l’œuvre. La fin est terrible, comme d’habitude, et bien qu’Abbado ait gardé la baguette levée, un cretino s’est cru obligé de hurler "Grazie maestro !" entrainant derrière lui vingt minutes de standing ovation et d’applaudissements. C’était une grande et belle soirée. Je suis allé avec Ambr*ise à l’Hôtel Bulgari pour manger un morceau, mozzarella pour moi, salade de fruits pour lui. En quittant les lieux, il m’a glissé à l’oreille : "ce qui est bien c’est qu’il y a un joint qui nous attend à l’hôtel !"
Le joint nous attendait en effet et à peine l’avions nous fumé que Ambr*ise s’est littéralement jeté sur moi et a commencé à m’embrasser et me déshabiller. Alors qu’à sa demande j’éteignais la lumière, il m’a dit en souriant : "Est-ce que tu crois qu’on peut mourir de plaisir ? Et les instants qui ont suivi auraient pu me convaincre que cela est possible, tant Ambr*ise aime le sexe qu’il pratique avec une énergie vitale de jeune animal. Il adore qu’on l’embrasse dans le cou, cela le fait vibrer de la tête aux pieds, et je me suis efforcé d’embrasser et de lécher toutes les parcelles de son corps, même les plus cachées. Alors que je commençais à le prendre, l’émotion m’a submergé, une sorte de peur étrange qui m’empêchait de bander. Qu’à cela ne tienne, cela n’a guère gêné Ambr*ise qui m’a très directement demandé s’il pouvait me prendre. Je n’aime pas vraiment ça mais je ne me voyais rien lui refuser et il s’est occupé de moi avec tendresse et violence, se remuant au dessus de moi comme un fou, quasiment en transe, jusqu’à ce qu’il jouisse dans un grand soupir.
Nuit.
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