Purgatorio par le ballet de Hambourg
Le matin, nous sommes allés en voiture au
Fischmarkt où nous avons pris un brunch sous une halle aux poissons. Il y avait une atmosphère terriblement germanique avec un orchestre pourri et des chanteurs pop et Antoine était fasciné. Nous sommes allés observer les travaux de l’
Elbphilharmonie dont le bâtiment est déjà très impressionnant. Je ne sais trop pourquoi, nous sommes allés de l’autre côté du port voir la salle où l’on donnait
Le roi Lion et dont l’immense logo illuminé se voyait très clairement depuis l’autre rive puis, le soir, nous sommes allés à l’Opéra pour y voir le ballet objet de notre voyage. Ce ballet, qui était le dernier volet d’un cycle Mahler au cours duquel l’ensemble de l’œuvre de Mahler a été jouée, regroupait bizarrement des
Lieder d’Alma Mahler, plutôt maladroitement orchestrés, et la
Dixième Symphonie de Mahler, dans la version de Derick Cooke. L’action s’inspirait de la relation triangulaire entre Mahler, Alma et Walter Gropius. C’est un peu léger pour en faire un ballet de presque deux heures et j’ai un peu de mal à voir Mahler représenté par un danseur, même si celui-ci n’est plus tout jeune et qu’il a des lunettes. On m’avait dit le plus grand bien du ballet de John Neumeier sur la
Troisième Symphonie mais ce nouvel opus intitulé
Purgatorio fut un vrai supplice. Les
Lieder étaient fort bien interprétés par Charlotte Margiono. L’orchestre de Hambourg, en petite forme était mollement dirigé par Simone Young.
Vers vingt heures, nous prenions la route pour les neuf cents kilomètres qui nous séparaient de Paris.