Le concert de Noël au Rudolfinum
A peine rentré de Prague, j’y retourne. La neige a un peu fondu, faisant place à une gadoue grisâtre beaucoup moins agréable. Puisque c’est mon anniversaire, le soir, j’invite mes collègues présents dans la ville au concert de Noël de la Philharmonie Tchèque. Le programme, dirigé par Zbyněk Müller, démarre avec l’ouverture de
Guillaume Tell toujours aussi agréable à entendre par un bon orchestre. Puis c’est un jeune pianiste tchèque, Ivo Kahánek qui s’attaque au Concerto pour piano de Tchaikovski que je n’avais pas entendu depuis le naufrage du
concert de Cédric Tiberghien à Mogador. Ivo Kahánek m’impressionne par la qualité de son jeu, par son énergie et son sens des contrastes. Très peu de pains, ce qui est rare dans une telle œuvre. En bis, Ivo Kahánek nous offre la Sonate K380 en mi majeur de Scarlatti, celle qu’Horowitz aimait jouer en bis. Le concert se termine par une honorable interprétation de la Symphonie Ecossaise de Mendelssohn avec, une fois n’est pas coutume, le dernier thème qui n’est pas pris au pied de course.
Nous dînons chez
Mlynek, un restaurant à touristes au pied du Pont Charles.