Pour C. IV
Mon cher C.
Comme convenu tu trouveras ci-joint le texte de nos échanges depuis le 6 juin.
250 pages. 72.000 mots.
Apparemment beaucoup de tendresse, de drôlerie et de complicité.
Dans la réalité, un jeu de dupe assez dur et une conclusion acide et amère.
J’espère que la partie t’aura apporté la satisfaction que tu attendais.
Je suis quant à moi un observateur trop distant de la vie pour que les illusions que j’avais placées en toi me rendent malheureux trop longtemps. Merci donc pour la leçon.
J’aurais pu nommer ce texte "
Je t’aime, moi non plus" ou "
La messe est dite". J’ai finalement penché pour "
L’histoire qui n’en valait pas la peine". C’est en effet ce que je ressens aujourd’hui face à beaucoup de temps perdu pour celui qui précisément n’en valait pas la peine.
Comme je te l’ai indiqué, je retravaillerai ce texte qui me semble une base intéressante, peut-être pour une pièce de théâtre ou pour une simple cyber-nouvelle.
Je publie d’ailleurs dès aujourd’hui ce mail dans le blog dont je t’ai parlé sans t’en avoir jamais donné l’adresse, mais dont tu fais partie des personnages :
http://gvgvsse.free.fr
Je te souhaite sincèrement d’être heureux, tout en me rappelant cette jolie formule tirée du Taxi mauve : "
A force de prendre les gens pour des meubles on finit toujours par s’asseoir à côté."
Bien à toi,
V.