Le concert de l’orchestre du Gewandhaus et de Riccardo Chailly à Pleyel
Je suis parti à 7h10 du bureau et malgré cela, je suis arrivé en retard salle Pleyel. Arriver en retard à un concert est l’une des choses qui m’énerve le plus dans la vie mais je parviens presque à rester calme d’autant plus que le concert démarre avec une obscure ouverture de Mendelssohn (l’ouverture « pour trompettes » (qui est pourtant sans tambour ni trompette)) et je constate dans la salle des retardataires, où deux écrans de télévision permettent de suivre le concert que je n’ai pas raté grand-chose. Il y a une quinzaine de personnes avec moi et, Dieu sait pourquoi Laurent Bayle. Je profite de l’installation du piano pour prendre ma vraie place et non pas une de celles disponibles sous le balcon à l’infâme acoustique. Le concert se poursuit avec le concerto pour piano de Mendelssohn, œuvre réputée ennuyeuse mais dont Lang Lang, très inspiré, réussit à faire quelque chose d’intéressant. Après l’entracte, très belle symphonie Ecossaise avec hélas, un dernier thème conduit au pas de course par Riccardo Chailly alors qu’une belle ampleur solennelle l’aurait transfiguré en un final sublime. En bis, le mouvement lent de la
Cinquième symphonie et, pourquoi pas, la
Marche Nuptiale, dont je n’avais jamais noté le lien rythmique avec le début de la
Cinquième de Mahler.