Safir
Je n'avais pas de nouvelles et je ne m'attendais même plus à ce que l'on se rencontre... Et en effet il m'a dit qu'il était à Chelles, déjà couché et qu'il n'avait pas de moyen de transport. Je lui ai proposé de venir le chercher, il m'a répondu qu'il me rappellerait dix minutes plus tard, je n'y croyais guère, mais peu après, je recevais ce sobre SMS "
C Ok". Je suis donc parti vers 23 heures dans les méandres de la Seine et Marne pour aboutir devant un pavillon de banlieue où il m'a accueilli pour boire un verre. Et de façon étrange, nous ne nous sommes presque pas quittés pendant les trente six heures qui ont suivi. On a passé un long moment à boire devant le feu de bois en écoutant de la musique, on a déjeuné à Saint Germain, on est allé chez le coiffeur chacun de notre côté, on a roulé décapoté dans Paris sous le soleil froid de l'automne, on est repartis à Chelles et revenus, on a dîné chez
Galopin, on a regardé
My own private Idaho en DVD, et le lendemain, je l'ai laissé dans un Paris dominical qui s'éveillait, alors qu'il était habillé comme pour aller en boîte et je suis parti pour Londres.