Bon voyage!
L'enfer s'est poursuivi tout au long du voyage. Nous avons eu droit à un premier appel à la porte qui n'était qu'une fausse alerte, à un second appel qui ne nous a permis que d'attendre debout un bus d'embarquement qui ne venait jamais, à une employée Air France qui riait nerveusement tant la tension était forte, à une italienne en crise de larmes car son titre ne lui permettait pas d'embarquer, à un bus pour embarquer dans le vol
Al Italia, à un autre bus à
Fiumicino pour rejoindre l'aéroport et à une heure de queue à la file des taxis, ceux-ci étant en grève ce vendredi...
Mais le plus drôle était le bus Aéroport de Paris. On nous a fait entasser à l'intérieur, bien au delà des limites autorisées, en pleine chaleur, et le bus est resté là un bon quart d'heure sans que rien ne se passe. Juste derrière nous, il y avait un autre bus vide, sans doute destiné au troupeau suivant et au fronton duquel était inscrit en lettres lumineuses : "
Bon Voyage!"