Le vol Bucarest-Istanbul de la TAROM
Le taxi était arrivé en retard, il y avait bizarrement des embouteillages à 8 heures du matin sur la route de l'aéroport et c'est in extremis que j'ai pu enregistrer mon bagage. Un bus emmène la trentaine de passagers vers un ATR42, petit avion à hélices assemblé par une filiale d'EADS. Les hôtesses ont l'air d'anciennes miliciennes de la
Securitate de Ceaucescu, les plateaux repas comprennent un croissant rassis et du jambon sans goût, mais l'essentiel a été accompli: nous avons parcouru les 600 kilomètres séparant Bucarest d'Istanbul en respectant les quatre vingt dix minutes prévues.