Les bébés de la consigne automatique
Ma rencontre avec ce roman était sans doute prédestinée. Il y a quelque mois dans un blog (impossible de me souvenir lequel) quelqu'un avait bizarrement fait un rapprochement entre mon style et celui de l'auteur de ce livre. Le titre m'avait paru incongru à l'époque, et je l'avais noté à tout hasard dans un recoin de mon téléphone. En choisissant mes lectures de vacances, début août, j'avais réussi à me procurer le livre dont les 500 pages aux caractères serrés m'avaient un peu impressionné.
Je n'ai pas débuté mes vacances par ces
Bébés de la consigne. Je leur ai préféré le très autobiographique
Rien de grave de Justine Levy. Et bizarrement, au cours du roman, que lit l'auteur?
Les bébés de la consigne automatique, bien sûr.
Je me suis plongé avec délices dans cette histoire démesurée, délirante, attachante, baroque, futuriste, apocalyptique, onirique, grinçante, touchante, mais cependant racontée avec une rigueur détachée.
Tentez l'aventure. Vous ne le regretterez pas.