Istanbul la blanche
Je reprends mon bus habituel pour Istanbul. Arrivé à Orly, on me dit que je ne suis pas inscrit sur le vol. Mon agence s'est en fait trompée de jour et a réservé pour le lendemain. Classique, quand on décide de ses voyages au dernier moment, sans agenda sous les yeux et entre deux rendez-vous clients. Après un passage au comptoir Turkish Airlines, tout est réglé et je peux enfin enregistrer. L'avion est même annoncé à l'heure, mais en vieux routier des aéroports et connaissant la situation climatique à Istanbul, je n'y crois guère.
Nous partons finalement avec plus d'une heure de retard pour un vol calme. La Bulgarie est blanche. Les bords de la Mer Noire sont blancs. Et nous atterrissons en douceur dans l'immensité blanche qui entoure la piste noire. Le taksi jaune va à fond la caisse le long de la Mer de Marmara et j'ai un moment de bonheur depuis le Pont de Galata en découvrant tous les dômes et minarets des mosquées recouverts de neige.