Panique à Munich
Mon patron souhaitait ma présence mercredi matin à Paris. Comme j'avais un rendez-vous mardi après midi à Istanbul, la seule solution était un vol Lufthansa passant par Munich qui me permettait un départ tardi d'Istanbul mardi soir.
Lundi, donc, je me rends au Terminal 1 de Roissy qui est de plus en plus délabré. Mon vol pour Munich est annoncé avec deux heures de retard, ce qui est de mauvaise augure pour ma courte connection à Munich. "
Pas de problème!" me dit la jeune fille de l'enregistrement Lufthansa. "
L'avion vous emmenant à Munich est celui qui poursuit en direction d'Istanbul. Il ne peut donc pas être en retard. Vous ne pouvez pas le rater." Je suis un peu sceptique mais je vais attendre à la porte.
C'est un petit coucou canadien. On est plutôt serré à bord. Les hôtesses très blondes fournissent des sandwiches médiocres au salami. La pleine lune permet de voir que l'Allemagne est couverte de neige. L'avion atterrit sur la bande noire au milieu de l'univers blanc. Un bus par un froid polaire. J'arrive dans l'immense aéroport de Munich. Bien sûr, le vol d'Istanbul est parti depuis belle lurette. Le prochain est le lendemain à 11 heures, sur liste d'attente. Il n'y a plus de vol pour Paris. Il ne me reste qu'à aller passer une nuit à l'hôtel de l'aéroport. Qu'à me relever de bonne heure. Et qu'à rentrer à Paris par le premier vol du matin.
Dans le taxi qui m'emmène à l'hôtel, je pense à cette signification de Lufthansa qui me faisait sourire autrefois :
Let Us Fuck The Hostess As No Steward Available.
Finalement, Michael avait raison. Prémonition ou délit d'initié?
(N'empêche, les vols internationaux perdent beaucoup de leur prestige quand ils sont ravalés au rang de pendulation dans le RER, avec à peu près le même genre de problèmes :-)
Alice -
email| 26.01.05 @ 18:15 >
Trahison à Vierzon, extase à La Paz... SAS gVgVsse ?
Philippe[s] | 26.01.05 @ 19:33 >