La décade de l'agitation
La relecture de ces derniers posts donne au final une vision assez fausse de la fébrilité de mes déplacements. Je les inscris ici dans l'ordre chronologique.
Lundi : 10h00 départ pour Istanbul. Arrivée avec 90 minutes de retard. Réunion chez mon client l'après midi. Un club sandwich à l'hôtel. Nuit normale.
Mardi : Nouvelle réunion chez mon client le matin et l'après midi. Déjeuner amusant dans sa cantine d'entreprise. Pas de dîner tant je suis fatigué.
Mercredi matin : Réunion chez un concurrent qui veut faire notre connaissance puis longue attente à l'aéroport pour le vol de Paris. Je passe à la fnac des Champs Elysées vers 23 heures tout en discutant avec Alban Berg sur MSN Messenger.
Jeudi : lever à 5h00 pour attraper le premier vol sur Linate. Réunion de négociation avec mon client milanais. Déjeuner à la cantine de l'usine. Travail dans nos bureaux. Je suis ramené par un charmant préretraité dans la
clio de son fils. Il ne parle pas français ni anglais. Je ne parle pas italien. Mais on arrive bien à se comprendre. On s'embrasse presque en se quittant. Arrivée à Paris à 22 heures. Longue discussion avec mon boss au téléphone alors que je suis sur l'autoroute du Nord. Dîner tardif avec un ancien collègue de travail.
Vendredi : journée merdique avec tout le travail de la semaine à rattraper. Je pars trop tard du bureau. J'arrive miraculeusement à l'heure à mon rendez-vous avec Alban Berg : un concert rue de Madrid avec au programme un très beau concerto pour violoncelle de Chostakovich. Nous passons chez moi boire un verre et écouter un DVD des Gustav Mahler Orchester Jugend où il a souvent joué. Nous sortons pour croiser invraisemblablement un de ses collègues de l'orchestre juste devant chez moi, alors que nous sommes plutôt loin de leurs bases. C'est le genre d'incroyable coïncidence si fréquente quand je suis avec lui. Dîner chez Janou, après de longues hésitations. Retour chez moi pour une nouvelle nuit musicale et alcoolisée. Je raccompagne Alban Berg chez lui. Je rentre chez moi. Juste une heure de sommeil avant de reprendre mon avion.
Samedi : Lever 5h30 pour attraper le vol de Barcelone de 7h45
Dimanche : Barcelone. Douze heures de sommeil pour rattraper le retard
Aujourd'hui lundi : Lever 5h00 pour le vol de 7h15 pour Paris.
Ce soir je dormirai à Istanbul.