Pan dans la vitre
Hier, mes filles et moi avons étrenné la nouvelle lada pour rejoindre ma mère et ma soeur afin de déjeuner dans une ferme Auberge près de Nevers. Les patrons font tout pour ne pas être assimilés à un restaurant: ils serrent la main de tous les clients, papotent volontiers en faisant le service et surtout, proposent un menu unique. Hier, c'était une soupe paysanne, un assortiment de charcuteries accompagné de salade verte, une blanquette de volaille, le plateau de fromages et l'assortiment de desserts, le tout arrosé d'un Saint-Pourcain rouge plutot agréable.
En raison de l'abondance des mets, je demande en rigolant un doggybag à la patronne. Elle m'a alors expliqué qu'un visiteur illustre, Giscard, était venu il y a peu en voisin et avait demandé qu'on lui emballe le reste du gâteau au chocolat, "
pour faire plaisir à Anne-Aymone..." Je suis parfois inquiet de mon sang auvergnat.
En sortant, un mystère nous attend : ma soeur a fermé son véhicule avec les clefs à l'intérieur. Nous hésitons un instant sur la stratégie à adopter. Nous pensons un instant faire l'aller retour qui nous sépare du double des clefs, soit 300 kilometres environ. Pour finir, nous avons tout simplement donné un bon coup de marteau dans la vitre.
Jolie promenade aux limites de l'Allier, puis retour sur Paris dans les traditionnels bouchons du dimanche soir.
Il est également possible de faire appel à un garagiste via l'assistance souvent proposée avec l'assurance de la voiture...
Mais il faut alors compter deux ou trois heures d'attente.
Ma vieille lada s'ouvrait avec des ciseaux pointus: on introduisait la lame pointue à fond dans la serrure, puis on faisait doucement pression sur l'autre lame en équerre jusqu'à sentir la serrure jouer.
(Voilà un problème qu'on a pas en cabriolet (enfin... l'été))
Alice -
email| 18.01.05 @ 16:10 >