Encore un anniversaire
Hier j'avais rendez-vous à 17 heures avec Stan devant l'immeuble de
nina, une bouteille de champagne à la main. L'idée était de lui souhaiter son anniversaire par suprise, en espérant qu'elle soit là. Arrivés devant la porte, premier obstacle : la porte de la rue est fermée et nous n'avons pas le code. J'appelle une première fois
nina. Son téléphone sonne un coup et bascule sur la messagerie. Un deuxième appel bascule sur directement sur la boîte vocale. Par chance la porte s'ouvre. Nous pénétrons dans la cour. Il y a malheureusement une seconde porte, celle de la cage d'escalier. Elle se referme juste alors que nous arrivons. J'interroge les pages blanches, dans l'espoir de trouver un numéro de ligne fixe. Stan se souvient du nom de famille de sa colocataire. Mais rien. Liste rouge sans doute. Je tente de joindre un ami commun qui a peut-être le code. Messagerie encore.
On commence à se dire que c'est raté, qu'on est venus pour rien, mais que c'était dans ce risque que résidait la beauté du geste. Et soudain,
nina est apparue, de retour de courses. On a bu le champagne. On a lu un catalogue de ventes d'objets érotiques.
Bon anniversaire
nina!
"dans ce risque que résidait la beauté du geste" si c'est pas joliment dit, chapeau bas msieur gV.
tigger | 08.11.04 @ 11:33 >