Elsa Viersig
Le matin, inauguration de nos nouveaux locaux et je suis heureux d'avoir un pied à terre professionnel à Paris lorsque je suis en France.
Déjeuner chez
André avec Rayan, un mec rencontré sur
Grindr et sans grand intérêt.
Le soir, retour à ma chère
Philharmonie pour un concert intéressant de l'orchestre de Paris sous la baguette d'un chef invité, Jukka-Pekka Saraste. En première partie, l'
Ouverture tragique de Brahms, suivie de l'œuvre justifiant ma présence ce soir: les quatre derniers Lieder par Elsa Dreisig. J'avais déjà eu la chance d'entendre Elsa dans les quatre derniers Lieder dans un concert à côté de Seoul (c'était alors la première fois qu'elle les chantait) et les Lieder étaient suivis de la Quatrième Symphonie de Mahler dont elle chantait bien sûr le Finale. en six ans, Elsa a beaucoup amélioré son chant et le résultat était éblouissant malgré un chef un peu raide. J'ai regretté que mon idée de donner "
Morgen" en bis n'aie pas été retenue, surtout qu'Elsa aurait pu être accompagnée pas son mari au violon.
Je suis allé saluer Elsa en coulisses à l'entracte et j'étais heureux de la revoir. En deuxième partie la
Cinquième Symphonie de Sibelius, toujours un peu raide.
Je suis rentré chez moi en métro et comme la ligne Austerlitz Auteuil était bloquée, j'ai tenté un dîner chez Lipp où je suis si souvent allé avec Jef après la
Philharmonie. Mais j'ai été si mal accueilli que j'ai choisi de partir.
Avant de m'endormir,
Instagram m'apprend que Jef était aussi au concert de ce soir et nous ne nous sommes donc même pas aperçus.
Tristesse des amours mortes...