Elsa
Après un excellent petit déjeuner à l'hôtel
Andaz, après un trajet en métro jusqu'à la station
CAT où je retrouve
, après un vol côte à côte au rang 1, après un trajet en commun dans son taxi, après un bref passage chez moi, je me rends à la Sainte Chapelle où je n'avais pas mis les pieds depuis une trentaine d'années.
J'arrive vers 19h30, il fait encore un peu jour et je m'émerveille de la beauté des murs de vitraux. Je croise Elsa qui n'est pas encore vêtue de sa robe de concert et je m'installe au premier rang, à la place invité qu'elle a eu la gentillesse de m'offrir. Le programme de ce soir, très similaire de celui du théâtre de l'Athénée il y a tout juste un an, nous emmène au sein du couple de Robert et Clara Schumann avec, entourant l'ensemble des Dichterliebe, des œuvres de musique de chambre pour violon et piano des deux époux. Elsa est juste extraordinaire dans les Dichterliebe, elle a visiblement une affinité totale avec cette œuvre pour laquelle elle parvient à passer par tous les sentiments possibles. En bis, comme à l'Athénée, un Morgen de Strauss réunit les trois protagonistes de la soirée.
Avant de quitter la Sainte Chapelle, je les félicite et leur indique que Morgen serait le bis parfait pour le concert d'Elsa avec l'orchestre de Paris fin avril. Il conviendrait juste que le premier violon solo accepte de céder sa place au premier des seconds violons.