En avril à Paris
Un call avec le Japon à six heures du matin, ce qui n'est pas le meilleur moyen de m'extirper du léger décalage horaire entre Paris et Dubai.
Un déjeuner étincelant
chez Dumonet qui est depuis trente ans mon bistro préféré à Paris, avec même un bisou du chef qui promet de venir me voir à Dubai.
La réception de l'"
Evidenzblatt qui est le précieux sésame de couleur vert pomme que reçoivent chaque mois d'avril les heureux abonnés des
Abonnementkozerten des
Wiener Philharmoniker, avec l'instruction ferme d'y répondre avant la fin du mois, sous peine de refaire la file d'attente de dix ans ce qui, à mon âge, serait une expérience risquée...
Cette année, une innovation, une
¡ Revolución ! me souffle
Parisbroadway, car le format de ladite
Blatt est passée du format A5 au format A4 (du jamais vu depuis feu l'Empereur Franz Josef), afin, nous dit on, de permettre aux abonnés, non pas d'envoyer, comme chaque année depuis 1842, la page par courrier mais -roulement de tambour- par SCAN! Quant à moi, je la déposerai pieusement et en mains propres samedi au
Kartenbüro des
Wiener Philharmoniker sis sur le
Kärntnerring.
Soirée en compagnie d'un verre d'eau, de deux de mes filles, de carottes râpées et d'un jeune homme qui marche désormais de façon très assurée. Sans doute un futur abonné des
Wiener Philharmoniker.
Le soir tard, chez
Paris Broadway, essais de nombreuses images sur une télévision
Samsung Frame en allant d'un Seurat à une photo de la
Scala en passant par un la
Cène de Vinci, un Schiele, un Klimt, des vues de Paris et de New York, un zèbre et deux ratons laveurs...