Götterdämmerung à la Monnaie
En arrivant une heure et demie à l'avance à l'aéroport, je pensais avoir largement le temps. Cependant, n'ayant pas encore le statut
Emirates me donnant accès aux coupe-file, je suis arrivé au comptoir d'enregistrement 58 minutes avant le décollage, ce qui a complètement affolé la dame du comptoir qui a du obtenir une dérogation de son responsable pour m'enregistrer. Finalement tout s'est bien passé et sept heures plus tard, mon bagage est même sorti parmi les premiers sur le tapis de l'aéroport de Zaventem.
Je me suis rendu à l'hôtel
The Dominican sélectionné par
Paris Broadway pour sa proximité avec le
Théâtre de la Monnaie. j'ai acheté un sirop pour la toux dans une pharmacie voisine, partagé un déjeuner léger à l'hôtel avec
Paris Broadway servis par un maître d'hôtel qui ne comprenait rien à nos demandes, ni même à nos numéros de chambre et nous avons filé à l'opéra pour la dernière journée de ce
Ring étrange dont la mise en scène est passée de Roméo Castellucci à Pierre Ausi pour cause de dépassement de budget.
Paris Broadway m'a dégotté une place de rêve, au premier rang du parterre et c'est merveilleux de bénéficier du son stéréophonique de l'orchestre emmené avec une passion extraordinaire par leur chef Alain Altinoglu dont j'aurais pu toucher l'épaule sans trop me pencher. C'est vraiment l'orchestre qui est le héros de ce Ring avec un chef et un orchestre très inspirés. hélas sur scène, à part le Hagen de Ain Anger, de jolies filles du Rhin et d'excellentes nornes, il y a peu de voix inoubliables.
Et puis le bonheur de pouvoir prendre un café dans nos chambres d'hôtel pendant les entractes.