Dubaï
C’est ma journée de transhumance pendant laquelle je dois transporter au bureau mes vêtements et les objets qui restent à Dubaï et mettre dans ma grosse valise ce que j’emmène, essentiellement du linge sale. Grâce à notre directeur juridique singapourienne que j’ai affublée du surnom de
Mamie Nova (tous les français ont trouvé que ça lui allait bien), j’ai découvert un raccourci à travers un immeuble pour me rendre au bureau ce qui m’économise des pas, alors que je suis chargé comme une mule.
Dans l’après midi, je vais visiter deux appartements dans le quartier de
Dubaï Creek que l’on me recommande. C’est un endroit étonnant, construit par
EMAAR, le meilleur promoteur de Dubaï, et qui est sorti de terre il y a trois ans. Il y a maintenant une trentaine de hauts immeubles, trois hôtels, un petit port de plaisance, des lagons artificiels, des restaurants et des magasins. L’un des deux appartements retient mon attention: il est de belle qualité et bénéficie d’une vue sur le désert et sur la tour de l’hôtel
VIDA qui me fait penser à la tour
NTT Docomo Yoyogi à
Shinjuku. Un grand cercle est matérialisé dans le sable. Il symbolise l’endroit où la deuxième plus haute tour du monde va être construite, une grande épine fine bardée de câbles. Cette vue, étrange aujourd’hui, a toutes chances de devenir très spectaculaire dans quelques années.