Des nouvelles d'Irak
Réunion avec un client irakien qui me donne des nouvelles de son pays qui a quasiment disparu des titres de nos journaux. Je comprends que la vie y est plus calme, sous tutelle des américains qui gèrent pour le compte du pays les flux massifs de pétrodollars. Il me montre d'ailleurs des billets de cent dollars, imprimés aux USA et un peu différents des billets habituels et qui permettent au gouvernement américain de contrôler l'économie du pays.
En fin d'après midi, un verre à
Lolita's pool, le roof top de l'hôtel
Pullman que me fait découvrir un jeune français spécialiste de l'immobilier à Dubaï. Je pourrais écrire un roman sur les histoires locales des promoteurs dont les noms s'affichent en grandes lettres lumineuses sur la plupart des immeubles de Dubai: les plus recommandables:
EMAAR, MEERA et celui que tout le monde me dit d'éviter pour sa piètre qualité:
DAMAC. Comme je cherche à me loger maintenant, je regarde les appartements immédiatement disponibles, qui ont tous été achetés sur plan il y a deux ou trois ans par des propriétaires qui revendent leur bien à la livraison de celui ci, pour un montant en général deux fois égal à leur investissement de départ. L'arrivée massive des russes à Dubaï en 2022, suite à la guerre en Ukraine, a boosté les ventes de biens dont le prix, encore raisonnable par rapport à Paris, crée cependant peu à peu une bulle spéculative.
Comme je n'ai pas eu le temps de déjeuner, je dîne seul chez
TABÜ, un restaurant de grillades japonais, plutôt bon mais trop cher.