Dubaï
Moi qui mets rarement plus de quinze minutes à boucler une valise, il m'a bien fallu une heure pour préparer mes bagages pour ce départ sans retour. La balance du terminal 2E de Roissy m'a indiqué 25 kilos. Voyage calme alors que de fortes turbulences étaient annoncées au dessus des Alpes. Un chef de cabine attentionné qui accepte de faire une selfie avec moi afin de l'envoyer à
Paris-Broadway qui a voyagé avec lui sur un Paris New York il y a quelques semaines. "
Il était en 6A", me dit-il, démontrant ainsi une mémoire phénoménale.
Arrivée tardive dans la soirée. Un chauffeur est là avec un petit panneau à mon nom. Ils nous emmène à toute vitesse au milieu des gratte ciel dantesques dans la nuit dubaïote.
On arrive à l'hôtel un peu incongru dans son style suisse et son arôme de cannelle largement diffusé dans le hall.
Je découvre ma chambre pour les deux semaines à venir, avant de trouver un logement plus stable.
Je sors afin de trouver deux bouteilles que j'utilise comme haltères pour mon yoga lorsque je suis en déplacement. Dans une petite boutique improbable, je trouve des bouteilles d'un
Sprite local d'une contenance de 2,26 litres d'une couleur fluo que je ne boirai probablement jamais.
Avant de dormir, je contemple la ligne d'horizon et sa fascinante lèpre urbaine multicolore.