Paris Londres avec l'Histoire de sa sexualité
Dans le petit
Fokker qui m’emmène d’Orly à Londres City, j’entame
Histoire de ma vie sexuelle, d’Arthur Dreyfus. C’est un livre sagement intitulé
roman, mais qui ne rentre dans aucun genre particulier, à mi chemin entre l’autobiographie et le journal. Le fil conducteur de ce livre un peu gonflé est de relater tous les éléments liés à la vie sexuelle de l’auteur, depuis sa naissance jusqu’à l’âge adulte. Même si Arthur Dreyfus crée un doute sur l’authenticité des scènes relatées, j’ai le sentiment que tout est vrai, absolument tout. L’auteur pousse même la sincérité jusqu’à reproduire les fautes de typographies des SMS de sa mère. Il y a un caractère très "
blog" à ce livre et le fait que son auteur aime Charles Trenet, les frères Coen, Cocteau, Sigur Ros, Richard Wagner ou Albert Cohen me le rend particulièrement sympathique.
Arrivé à Londres, je dois résoudre un imbroglio avec
Hertz car, sans m’en rendre compte, j’ai réservé par un service où l’on ne passe jamais au guichet et où l’on ouvre les véhicules avec un petit sésame, un
FOB. Or je n’ai pas le précieux
FOB. Je loue un autre véhicule et conduis vaillamment de
City Airport jusqu’à
Bloomsbury où j’ai réservé un petit studio au quinzième étage d’une tour. Au moment de sortir de la voiture, il y a un véritable déluge sur Londres et j’arrive trempé dans mon havre de la nuit. Finalement, je ne vois pas
Julian qui doit gérer une situation compliquée liée au retour de sa famille à Brisbane. Je passe une bonne demi-heure à trier mes nouveaux contacts
tinder et, dans la soirée, j’envoie un petit mot
facebook à Arthur Dreyfus pour lui demander si je gagne quelque chose en lui signalant une faute d’orthographe imprimée dans son livre.