L'année de mes 20.000 jours
On a fait du sexe plusieurs fois dans la nuit, du sexe tendre qui nous donne à tous les deux un bon début d’année On s’est réveillés juste à temps pour regarder le
Concert du Nouvel An avec un café et un jus de fruit. Cette année, Daniel Barenboim est aux commandes des
Wiener Philharmoniker et j’ai été ébloui par le
Mondshein extrait de
Cappricio, hommage aux cent cinquante ans de la naissance de Richard Strauss. En fin de concert, pendant la
Marche de Radetzky, Barenboim va de pupitre en pupitre saluer chaque membre de l’orchestre.
On a fait encore une fois du sexe, et j’ai ramené Alex chez lui, le pauvre habite en plein milieu de la
Goutte d’or. De retour chez moi, je regarde le film
The last quartet, acheté à Londres deux jours plus tôt et à la fin aussi émouvante qu’invraisemblable. Puis, j’avance à la mise à jour de ces pages en finissant la mise en ligne de Juin, tout en écoutant
Le vagabond ensorcelé, rare opéra de Rodion Shchedrin, dans la belle version de Valery Gergiev et du
Théâtre Mariinski.