Meet me in Saint Louis
Je profite de la pluie de ce lundi matin pour compléter depuis mon hôtel tout le mois de Mai de ces pages. La pluie diminue vers midi et j’en profite pour partir en
borisbike vers un restaurant de
Bayswater,
Hereford Road, qui hélas est fermé pour les fêtes. Je me rabats sur
Hafez, un restaurant iranien voisin, très agréable. Il est formidable (et très logique) de constater que la savoureuse cuisine persane est le maillon maquant entre la la cuisine libanaise et la cuisine indienne.
Il ne pleut plus, je poursuis en
Borisbike jusque dans le centre pour acheter pour Alex un petit cadeau de 31 décembre:
Sartorial un parfum sophistiqué de chez
Penhaligon’s.
Le soir, sur les conseils de
Paris Broadway, après un long voyage en métro, j’arrive à
Clapham pour assister à la comédie musicale
Meet me in Saint Louis. Le spectacle est donné dans un endroit étonnant. C’est avant tout un pub de quartier, terriblement anglais et très sympathique. Au dessus du bar, en haut d’un escalier assez raide, il y a une pièce, qui n’est pas vraiment une salle de spectacle, mais plutôt un grand séjour d’appartement. C’est là qu’un groupe de comédiens va jouer et chanter pour une trentaine de spectateurs
Meet me in Saint Louis, la comédie musicale de Broadway de 1989, composée d’après le film éponyme de 1944 de la MGM avec Judy Garland. Le résultat est étonnant, j’apprécie beaucoup d’être à un ou deux mètres des chanteurs, sans micro bien sûr et juste accompagnés d’un piano, d’un violoncelle et d’une percussion. C’est un spectacle réussi si l’on prend en compte le peu de moyens réunis. Les chanteurs comédiens sont de niveau variable, allant du professionnel éprouvé au débutant un rien amateur.
Je rentre à l’hôtel en faisant un stop à
Oxford street pour m’acheter une paire de pantoufles très victoriennes et le CD de
London Grammar, le nouveau groupe à la mode en Angleterre.