Sofiane
A l’exception du dîner, cette journée a été un véritable cauchemar. Elle commence à huit heures par un petit déjeuner place du Trocadéro pendant lequel ma voiture est emmenée par la fourrière alors que je lui tourne le dos. Elle se poursuit par une attente de trente minutes devant mon bureau pour attendre un taxi qui ne vient pas, par un déjeuner à la
Grande Armée avec un ancien collègue juriste qui ne peut plus lire le menu même avec ses lunettes, puis par un léger accident dans le parking de la fourrière de l’avenue Foch alors que je récupère mon véhicule, et se termine par un pot de départ en forme d’abécédaire, juste avant donc le seul moment agréable, par un dîner avec Sofiane, un
grindrien que j’emmène à
Itinéraires (rien à voir avec
celui avec un Y). Pas grand-chose à dire de ce dîner mis à part que Sofiane ne mange ni poisson, ni cochon, qu’il est plutôt sympa même s’il semble à fleur de peau, que nos voisins de tables sont un couple stupide qui s’engueule à tout bout de champ. Je le ramène à son scooter garé sous le pont de la rue du Rocher et je rentre chez moi.