Les martagons
Je retrouve Gaëtan de passage à Paris pour un dîner près de son logement, dans un restaurant recommandé par le
Guide Michelin, le
Bistro T et qui s’avère être honorable, sans plus. La semaine a été épuisante, je suis content de rentrer chez moi pour le week end. Je trouve devant ma porte le roman de Dominique Noguez
Les martagons, commandé sur le site de la
fnac la semaine passée. J’ouvre le livre pour en découvrir sa dédicace «
à Laurent Gilbert ». Ainsi donc, je connais la véritable identité du jeune homme de
Une année qui commence bien.
LinkedIn et
Google permettent facilement de retrouver son itinéraire professionnel, de banque en banque, essentiellement à Hong Kong, et même une photo, visage d’un cadre à lunettes bien banal. Je ne peux m’empêcher d’imaginer que telle est là la vengeance Dominique Noguez : faire connaître au monde sa souffrance, mais aussi l’identité de son bourreau, pour qui voudra bien prendre le temps de la chercher.