Mendelssohn et Berlioz par Claudio Abbado et les Berliner Philharmoniker
Promenade de groupe dans le centre de Dublin où, contrairement à la veille il fait en temps magnifique. En début d’après-midi, je prends un vol pour Berlin où a lieu le concert annuel de Claudio Abbado. A Berlin, c’est l’été, il fait une chaleur incroyable. J’ai juste le temps de déposer ma valise au NH de la
Leipziger strasse et je me rends à la
Philharmonie. En première partie, c’est le
Songe d une nuit d’été, déjà entendu à Berlin un mois plus tôt mais ici magnifié par les merveilleux
Philharmoniker. Mon voisin est pénible; de toute évidence, il s’ennuie et il fait du bruit, se remue sur sa chaise, ne cesse d’ouvrir le programme de le lire et de le refermer. Je mets ma main en éventail sur la gauche de mon visage de façon à ne plus le voir. En seconde partie c’est une fantastique
Fantastique que nous offre Abbado. Le début, un peu trop parfait et propre m’avait fait craindre une version un peu lisse, mais c’est clairement un choix d’Abbado pour mieux nous faire entendre le contraste avec les deux derniers mouvements démoniaques. Merveilleux duo du troisième mouvement entre le hautbois et le cor anglais et fin de ce troisième mouvement avec un son de cordes quasi inaudible qui me fait penser au bruit de la neige qui tombe dont parle Abbado dans une interview. Les deux derniers mouvements sont donc démoniaques avec d’énormes cloches installées tout en haut de la
Philharmonie et dont le son semble s’effondrer sur nous tous.
A la sortie, je retrouve le
Wanderer, on attend quelques instants Abbado avec un groupe d’
itiranti. Puis, le
Wanderer devant se lever fort tôt le lendemain, nous allons dîner au
Lutter & Wegner de la
Potsdamer Platz.
Un des plus immenses concerts auxquels j'aie assistés de ma vie, si ce n'est LE ! (j'avais croisé le Wanderer, mais avant le concert ;))
Florestiano -
email| 30.12.13 @ 18:33 >