La Petite Messe solennelle de Rossini au Théâtre des Champs-Elysées
Ayant sans doute encore l’esprit aux vacances, je prends des billets d’avion pour Brindisi le 15 août, pour mes filles et moi.
Peu de temps avant de quitter le bureau, je me connecte comme tous les jours ou presque depuis le 7 avril, sur le site de l’orchestre philharmonique de Berlin et je découvre qu’une (une seule) place pour le concert Berlioz Mendelssohn du 19 mai a été remise en vente. Je me précipite dessus.
Le soir, je retrouve mes amis E & S pour la
Petite Messe solennelle de Rossini. E. étant un fanatique de cette œuvre rarement jouée, je lui ai proposé d’assister à l’unique représentation. Malheureusement, je découvre qu’il ne s’agit pas de la version originale pour deux pianos et harmonium, mais celle pour grand orchestre que Rossini a faite à la fin de sa vie et jamais donnée de son vivant. Tout l’humour de la version originale est gommé par la sauce orchestrale quelque peu indigeste. Le
Kyrie en particulier est terriblement décevant. Mais le plus étonnant de cette soirée est que la messe est jouée sinistrement, un peu comme un Requiem et certains passages en deviennent assommants. L’Orchestre National de France, toujours aussi peu en forme, peine à jouer ensemble sous la direction lourde de Gatti, puis semble un peu se ressaisir alors que l’œuvre avance et le
Sanctus sera assez réussi. Belle prestation de Mesdames Antonacci et Lemieux.
Huîtres chez
Francis.