Strauss, Berg et Beethoven par Arabella Steinbacher, Andriss Nelsons et le Philharmonia Orchestra
Départ pour Londres, pour une fois en
Eurostar. Je récupère une voiture de location dans les sous sols insondables de
Euston Station et je me promène un peu en ville. Je passe au
HMV d’
Oxford Street où le rayon classique est quasiment vide, la plupart des disques étant en promotion. Cela sent la fermeture, après le
Tower de
Piccadilly, que va-t-il rester comme disquaire à Londres ? J’en profite néanmoins pour acheter le coffret Mahler Mitropoulos qui me fera gagner quelques centimètres d’étagère. J’ai choisi de venir à Londres un peu à l’avance pour assister à un concert du
Philadelphia Orchestra dirigé par Andriss Nelsons. Au programme,
Till Eulenspiegel de Richard Strauss, le
Concerto à la mémoire d’un ange avec Arabella Steinbacher et la
Symphonie Pastorale. Pendant tout le concert, mon acouphène me dérange (et m’inquiète) de plus en plus et je ne suis guère en état d’apprécier le concert. A l’entracte, un père de famille français m’amuse lorsqu’il annonce en fin connaisseur à sa famille que "
la première partie c’était un peu n’importe quoi, mais que la deuxième partie (Beethoven NDLR),
ça sera mieux".
Je vais à pied jusqu’à
Covent Garden pour quelques courses chez
Jack Wills et je rentre au
Novotel qui s’appelle maintenant
Pullman. Le soir je retrouve Danilo, mon vieil ami napolitain qui fut mon obession pendant quelques semaines et qui est de passage à Londres. Je l’emmène dîner
chez Balthazar, le restaurant new yorkais vient d’ouvrir une succursale londonienne. La décoration est amusante car elle est un pastiche presque parfait du restaurant de
Spring Street mais la nourriture est assez médiocre. Danilo n’a pas l’air particulièrement ravi de me revoir et je sens dans ses yeux qu’il trouve que j’ai vieilli. Il a d’ailleurs raison.