Strauss & Tchaikowski par Mariss Jansons l’orchestre du Concertgebouw à Pleyel
Enfin de journée, je passe rue Etienne Marcel pour récupérer G. que j’ai finalement accepté de revoir. Il monte dans la voiture, toujours aussi beau avec ses grands yeux de personnage de dessin animé et sa fine silhouette. Nous partons en direction de la salle Pleyel pour l’étape parisienne de la tournée de l’orchestre du
Concertgebouw. J’avais pris une deuxième place pour Ambr*ise et c’est donc G. qui en bénéficie.
Le concert démarre par une ouverture d’un compositeur hollandais dont je me demande bien pourquoi Mariss Jansons l’a sortie des oubliettes. Puis c’est
Mort et transfiguration, magnifique et intense que j’entends, sauf erreur de ma part pour la première fois en concert. Nous profitons de l’entracte pour aller boire une coupe de champagne mais nous nous faisons interrompre par E. qui ne peut guère deviner qu’il si’agit de retrouvailles importantes et que nous avons besoin d’un peu de temps pour se retrouver.
Deuxième partie avec la
Cinquième Symphonie de Tchaikovski, dont HLG déteste tant le thème principal, cette belle mélodie des bateliers de la Volga. Mariss Jansons en donne une interprétation superbe et racée, tirant vers le plus haut ce qui peut facilement aller vers du banal ou pire encore, du vulgaire.
Comme G. n’a pas envie de dîner, je le ramène chez lui et je rentre chez moi en me demandant si, au fond de moi, j’ai envie de le revoir.