Tchaikowski et Rimsky-Korsakov au Concertgebouw
A 13h00, je récupère Ambr*ise rue de Sèvres et je l’emmène déjeuner
Chez Dumonet, où je n’avais pas mis les pieds depuis l’omelette aux truffes et qui est toujours aussi formidable. Alors que nous partons, un type en tablier blanc nous rejoint près de la voiture car j’avais dit au serveur que j’avais un lien de parenté avec le patron. C’est donc lui et il veut en savoir plus. Hélas ma mémoire me fait défaut car je sais que le lien en question est terriblement compliqué. Je lui promets de revenir et de le lui détailler.
Je dépose Ambr*ise chez nous et je file à Roissy pour attraper le vol Air France de 16h20 pour Amsterdam. J’avais proposé à Ambr*ise de m’accompagner mais, hélas, il ne pouvait pas.
Je dépose ma valise au
Dikker & Thjis où je suis upgradé dans l’incroyable penthouse du sixième étage, avec sa grande baie dans les toits qui dominent la ville.
A huit heures je pars au
Concertgebouw pour le
Premier Concerto de Tchaikowski interprété par Arcadi Volodos. C’est un étonnant pianiste que je connaissais pour ses Liszt et ses transcriptions virtuoses. Son Tchaikowski, qu’il a enregistré avec Seiji Ozawa et l’orchestre Philharmonique de Berlin est étrange, d’une virtuosité incroyable mais, à la manière d’un Lang Lang, on dirait qu’il veut faire un sort à chaque note. Il en ressort un échafaudage périlleux parfois incroyable et souvent terriblement aguicheur. Je n’ai décidément pas
beaucoup de chance avec ce concerto. Je change de place afin d’éviter la toux permanente de la vieille assise juste derrière moi et j’assiste depuis le podium Nord au
Shéhérazade de Rimsky Korsakov, toujours aussi sirupeux et médiocre, même s’il n’y avait vraiment rien à redire à l’interprétation soignée du chef russe Kirill Petrenko (dont je ne sais s'il est apparenté avec le Petrenko entendu à
Pleyel la veille.