Ambr*ise XVII
J’avais prévu d’emmener Ambr*ise dans le Quinzième mais à huit heures et quart, il m’envoie un SMS m’indiquant que, préférant me laisser dormir, il est déjà dans le bus 80. Je commets l’erreur de profiter d’une heure de plus au lit, oubliant que j’ai garé ma voiture hier soir sur l’arrêt de bus de la rue de Rome. Lorsque je m’y rends, elle n’est plus là, emmenée à la presque élégante fourrière de l’avenue Foch. Je dois donc m’y rendre en taxi et je la récupère, devant attendre patiemment que trois véhicules de la fourrière déposent péniblement leur proie dans les stationnements en épi du parking.
Je récupère Ambr*ise rue de Vaugirard, il ne peut s’empêcher de préparer un joint dans la voiture et nous allons le fumer joyeusement dans le froid du square Boucicaut. On fait un tour au rayon Homme du
Bon Marché et on va déjeuner d’un saut de bus chez
Allard. Comme d'habitude, on a des milliers de choses à se dire et c’est ce qui est toujours merveilleux avec Ambr*ise. Le sujet du jour est l’un de nos points communs, cette sorte de caméléonisme que certains qualifieraient de capacité à manipuler notre entourage.
En sortant, je lui offre chez
Next stop un sweat shirt avec une étrange tête de mort qu'il est déjà tout excité de porter à sa soirée du jour au
showcase et on rentre à pied récupérer la voiture.
On repasse
chez nous ou plutôt chez moi et on fume un dernier joint en écoutant Jimmy Sommerville et les Communards que je n’avais pas écouté depuis des années.