Ambr*ise XVI
Hier chez
Séphora, je voulais acheter pour Ambr*ise un flacon de son parfum. Je savais qu’il s’agissait d’un parfum
Viktor & Rolf, mais ne trouvant dans les rayons que
Spicebomb, et après me l'être vaporisé sur le poignet, je ne retrouvais pas l’odeur d’Ambr*ise. Celle-ci n’est venue que plus tard et elle est restée jusqu’à aujourd’hui sur ma peau et souvent, pendant la journée, je respirais mon poignet pour retrouver le plaisir de cette fragrance familière.
Le soir, je passe le chercher rue d’Assas, rien que pour le plaisir de passer un peu de temps avec lui. Je l’attends en buvant un
Lillet à l’angle de la rue Joseph Bara. Il m’appelle, je réponds et il me demande de me retourner. Il est là avec son sourire étourdissant, son bonnet blanc et sa cigarette à la bouche.
Nous rentrons
chez nous en écoutant l'ouverture du
Freischutz diffusée en direct de Pleyel par
France Musique et fumons un joint dans la voiture avant de nous séparer pour la nuit.