Rémi III
Cette fois, je retrouve Rémi devant chez
Hermès et nous nous rendons à la mairie du Huitième arrondissement pour le récital de piano d’Eric Artz. J’hésitais à m’y rendre car je m’y étais pris trop tard pour réserver et Eric avait fait de la retape sur
facebook après même que le concert soit déjà complet. Nous y allons cependant avec une bonne demi-heure d’avance et un petit papy désagréable fait la police, nous reproche d’être venus en avance sans réservation. J’aperçois Eric qui discute avec des amis dans le hall, je m’approche de lui et il nous fait signe de rentrer par la porte arrière. La situation est ubuesque : papy fait la police par la porte devant et Eric fait passer tous ses amis en fraude par l’arrière. Je suis mort de rire.
Le programme est très artzien : deux
Nocturnes et le
Troisième Scherzo de Chopin,
Clair de lune et le
Passe-pied de la
Suite bergamasque ainsi que la
Première Arabesque et
Jardins sous la pluie de Debussy, la
Vocalise et un
Prélude de Rachmaninoff et pour terminer, la
Troisième Consolation et une
Rapsodie Hongroise de Liszt, véritable feu d’artifice. Gros succès très mérité. En bis, ma très chère
Sicilienne dans la transcription de Wilhelm Kempff.
Je dîne avec Rémi à
Il Piccolino et sans que cela ne me surprenne vraiment, il me demande si je peux lui prêter de l’argent. La somme n’étant pas anodine, je lui demande un délai de réflexion. Je le dépose au
Bristol où il semble résider chez une amie modèle.