Le second concert du cycle de musique de chambre de Brahms à Pleyel
Cela devient un rituel, nous emmenons le chien d’HLG en promenade au bois de Boulogne et nous déjeunons dans le salon vert. Juste une heure de repos chez moi et nous repartons à Pleyel où nous retrouvons Gaëtan de passage à Paris. Je lui laisse ma place et je m’installe au rang VIP à côté de HLG.
Le programme de ce soir commence avec la
Première Sonate pour piano et violon, jouée toujours aussi légèrement et tendrement par Guy Brausntein. Le public semble si enthousiaste à écouter cette œuvre qu’il applaudit très fort dès la fin du premier mouvement. Le concert se poursuit avec une œuvre que j’aime profondément et qui est bien rarement jouée : le Trio pour violon, cor et piano, une merveille absolue avec, excusez du peu, Stefan Dohr au cor. Sa complicité avec Guy Braunstein est évidente est le résultat est simplement merveilleux. Après le premier mouvement, une vieille dame visiblement fatiguée quitte la sale et Stefan Dohr regarde le public catastrophé, comme si celle-ci s’en allait à cause de lui.
Le concert s’achève avec le
Premier Quatuor pour piano et cordes, œuvre que j’avais découverte il y a fort longtemps lorsque Murray Perahia l’avait enregistrée avec les trois membres survivants de feu le
Quatuor Amadeus. La petite marche du troisième mouvement me ravit et le
Finale, irrésistible comme d’habitude, m’a donné furieusement envie de me lever et de danser.
Diner avec Gaëtan et un collègue italien au
Vaudeville.