Beethoven et Korngold au Concertgebouw par l’orchestre Philharmonique Néerlandais
Je passe la journée à montrer la ville à Rémi, selon un itinéraire que j’ai l’impression d’avoir fait si souvent et chaque fois avec un garçon différent. Nous garons la voiture sur
van Luyken où le parking est gratuit le dimanche et on se balade dans toute la ville, prenant juste le temps d’un déjeuner au
café Maxime. Ayant vu que le soir, on donne l’
Empereur de Beethoven au
Concertgebouw, je le propose à Rémi qui accepte volontiers d'assister au concert, alors que nous en avons déjà un autre prévu le lendemain. Nous dînons au
Keyzer et traversons la rue pour nous installer au premier rang du
Podium Sud. Ca n’est hélas pas l’orchestre du Concertgebouw qui joue ce soir, mais l’orchestre Philharmonique néerlandais, sous la direction de son chef Marc Albrecht. Le soliste du concerto est Lars Vogt que je dois retrouver dans deux semaines à Paris dans le
Premier concerto de Brahms. Interprétation solide mais sans grand génie. La deuxième partie est consacrée à une œuvre peu donnée, la
Symphonie de Korngold, composée aux Etats-Unis, trois ans avant la mort du compositeur. C’est une œuvre à très gros effectif orchestral, très passéiste, dont l’inspiration mélodique vient de quelques musiques de film composées par Korngold dans les années 30. L’œuvre est finement orchestrée et, comme nous étions assis juste derrière le pianiste (on aurait pu facilement lui toucher l’épaule). Il était amusant de le voir passer du piano au celesta et même de prévoir ses interventions car il y avait des grosses flèches rouges sur les portées lorsqu’il devait passer d’un instrument à l’autre.