Le cycle Brahms de Kurt Masur au Théâtre des Champs Elysées (Concerto pour violon et Première Symphonie)
Alors que je m’apprête à partir pour Bruxelles, je découvre dans le train que le casque que j’ai pris avec moi n’est pas celui que j’ai acheté à New York en août, mais l’ancien,
que je croyais avoir oublié dans un avion Milan Paris et qui est bien là, avec mon
iPod, plein à craquer de musique. J’en reste sidéré et je ne parviens pas à m’expliquer comment j’ai pu croire si longtemps l’avoir égaré.
Le soir, je rentre juste à temps pour le premier concert du cycle Brahms de Kurt Masur et de l’orchestre National de France au
théâtre des Champs Elysées. Kurt Masur, à qui la salle fait un triomphe pour son premier retour en ces lieux depuis sa chute d’avril, a l’allure toujours aussi fragile et amaigrie. Il baise la main de sa soliste Sarah Chang et il fera d’ailleurs de même à toutes les musiciennes de l’orchestre qui passeront à sa portée pendant les saluts. Le début du Concerto, au son très germanique, me fait espérer une interprétation magique mais, assez vite, on s’orientera vers une version assez chambriste de l’œuvre, belle et lente, même le dernier mouvement hélas, qui gagne tant à être abordé avec toute la fougue nécessaire. Pas de bis de la part de Sarah Chang. A l’entracte, je constate que le banquier assez connu que je croise très souvent au concert a changé de jeune amant. En seconde partie, assez bonne
Première symphonie, manquant un peu de souffle mais avec un sublime deuxième mouvement.
Dans la nuit, je rappelle
free et je découvre que c’est
France Telecom qui, sans raison, a écrasé ma ligne. La remise en route s’avère laborieuse. Je dois même lutter pour le pas avoir à payer 39 euros de reconnexion.